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  • #SessionLive Frànçois & The Atlas Mountains + Haïm Isaacs
    Pop liquide et folk et déclaration d’amour à Joni Mitchell. Le 1er groupe invite est Frànçois & The Atlas Mountains pour la sortie de Âge Fleuve Liquide, voilà comment on pourrait traduire l’odyssée musicale de Frànçois & the Atlas Mountains (F&AM). Il n’y a qu’à jeter un œil à son parcours de vie. Ayant grandi à Saintes sur les rives de la Charente, Frànçois a traversé la Manche pour poser ses valises au Royaume-Uni en 2003, dans la ville portuaire de Bristol. Assistant de français au départ, il finit par glisser vers la scène musicale indépendante qui fera office de laboratoire artistique et émotionnel pour le jeune homme. Une puissante inspiration créatrice : dessin, cinéma d’animation, musique... « Tu te pointais dans des lieux, tu prenais une guitare, un instrument de fortune, un instrument que tu as acheté à la brocante, et tu faisais une espèce d’arte povera de la pop », raconte le musicien à propos de ses années Bristol.Fragilité, pudeur, délicatesse… Une voix qui rappelle aussi d’illustres contemporains, de Devendra Banhart à Vincent Gallo dont les inflexions vocales ressurgissent parfois derrière le timbre si singulier du français. Comme dans Fleuve des âges, morceau presque éponyme de son dernier album Âge fleuve. Un disque souriant et feutré, dernière mouture de la maison InFiné et sixième album studio de F&AM, ce disque souriant et feutré n’a rien à envier aux précédents. Pêle-mêle, Malik Djoudi et sa pop envoûtante, Thomas de Pourquery, le jazzman que tout le monde s’arrache, et la Britannique folk Rozi Plain sont venus prêter main-forte à F&AM. Trois collaborations délicieuses qui se marient à merveille avec les 10 titres qui composent l’album. Mais ce n’est pas tout… L’album s’est construit durant quatre longues années, marquées par la pandémie, où il aura reformé son groupe et navigué entre deux labels, Domino d’abord, avant de se tourner vers InFiné. Puis le décès de son père viendra tout bouleverser et redémarrer la machine désirante du souvenir, qu’il traduit à sa manière : « Depuis que j’ai perdu mon père pendant la pandémie, il y a cette question de l’origine qui s’est mise à ressurgir avec les souvenirs. » L’issue ? Âge Fleuve, donc.► Titres interprétés au grand studioPas lents dans la neige Live RFIAdorer, extrait de l’album  Le Fil Live RFILine Up : François Marry (chant guitare), Colin Russeil (batteur) et Laure Sanchez (bassiste)Son : Benoit Le Tirant + Camille Roch, Benoît Le Tirant► Album Age Fleuve (InFiné 2025) Bandcamp - YouTube - Site À lire aussiÀ lire sur RFI MusiquePuis, nous recevons Haïm Isaacs pour la sortie de Joni Mitchell in JerusalemCe sont les chansons de Joni Mitchell revisitées avec tendresse par Haïm Issacs.Né à new York, grandi à Jérusalem, il a découvert Joni Mitchell chez sa voisine de palier à 15 ans. Son frère dit qu’il est né ce jour-là. La nuit, il rêvait d’elle. Le jour, arpentant les collines de Jérusalem, de Jéricho à Bethléem, il a chanté ses chansons comme des songlines aborigènes. À Paris, il célèbre la chanteuse américaine en 4tet. Après 4 années de tournée, les musiciens sont rentrés en studio. Le fantasme de l’éternité, gravant la musique dans la pierre, est merveilleusement impitoyable. Joni Mitchell In Jerusalem est l’album qu’il aspirait à faire depuis 20 ans.► Titres interprétés au grand studio :Slouching Towards Bethlehem Live RFILittle Green, extrait de l’album Chelsea Morning Live RFILine Up - Jules Lefrançois (percussions et chœurs), Yann-Lou Bertrand (contrebasse et chœurs), Maurao Basilio (violoncelle, oud), Haim Isaacs (chant et ShrutiBox)Son : Benoît Le Tirant, Camille Roch► Album Joni Mitchell in Jerusalem (Haïm Isaacs/ L’Autre Distribution 2025)Site - VidéosRéalisation Hadrien Touraud
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  • #SessionLive Kananaye + entretien avec Roscius et son balafon magique
    #SessionLive avec avec le groupe franco-burkinabé Kananayé et le percussionniste français Roscius pour la sortie No Fala B. Nos premiers invités sont le groupe Kananayé pour la sortie de l’album KananayéDans les rues du Burkina Faso, résonne à tout bout de champ « ka nana ye », qui signifie « c’est pas facile », tout en sous-entendant que ça va aller. Avec l’album Kananayé, dont le titre reprend cette philosophie populaire, ça ne peut qu’aller. Son multiculturalisme fondateur, ses paroles conscientes, ses traditions enchevêtrées et son ancrage contemporain sont même des propriétés indispensables par les temps qui courent, alors que l’optimisme est devenu une vertu de survie. C’est pas facile, mais ça va aller. À condition de s’en donner les moyens bien sûr, en enjambant les frontières quand d’autres veulent les fermer. Clotilde Rullaud, Abdoulaye Traore, Achille Nacoulma, Seydou Diabate et Boubacar Djiga, les auteurs de Kananayé, s’y emploient.Kananayé a été enregistré par Peter Soldan aux Dada Studios à Bruxelles, par Kaskade au Studio Hanou à Bobo-Dioulasso, puis mixé et masterisé à New York. Il est formé de sept compositions originales, en plus d’une reprise du traditionnel américain Sea Lion Woman que sublima Nina Simone. De la ballade à la transe, raffinées et lumineuses, ces chansons se projettent dans les musiques actuelles tout en étant profondément enracinées. Le projet tisse les fils de plusieurs traditions et tresse les pratiques rurales séculaires avec les tendances des grandes métropoles modernes. Tantôt vibrant, poignant ou festif, toujours solaire, l’album respire la joie que ses participants éprouvent de jouer ensemble. Mais le groupe est aussi foncièrement militant, puisque ses cinq membres proclament leur multiculturalisme et célèbrent la beauté des métissages. Ils revendiquent aussi la liberté des artistes du monde entier de se déplacer, de se rencontrer et de créer, à une époque où la délivrance des visas est entravée par des politiques nationalistes. Décidément, « ka nana ye » ! C’est pas facile, mais ça va aller.► Titres interprétés dans le grand studio Sea Lion Woman / Were Were Mousso Live RFI Garibou, extrait de l’album Faso de Nous Live RFILine Up :  Seydou 'Kanazoe' Diabate (balafon, percussions, voix), Clotilde Rullaud (voix, flûte), Abdoulaye 'Debademba' Traore (guitares), Boubacar Djiga (kunde, percussions) et Achille Nacoulma (batterie, percussions, voix)Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant, Camille Roch►  Album Kananayé (TZIG'ART - Believe – Socadisc 2024)Bandcamp - YouTubePuis, nous recevons le percussionniste et compositeur Roscius, de son vrai nom William Serfass pour la sortie de No Fala BLe multi-instrumentiste William Serfass sort No Fala B sous le nom de Roscius (son nom quand il compose de la musique instrumentale). No Fala B c’est le titre d’une histoire d’amour. Un deuil s'ensuit souvent d'un coup de cœur, celui-ci, composé à coup de baguettes. Entre palindrome et anagramme, on peut comprendre « ne parlant pas le B » en mi-portugais-brésilien, mi-anglais. No Fala B comme miroir de BALAFON, cette percussion chromatique faite main au Burkina Faso à l'aide de « bois de sang » ou de « bois de cœur ». Instrument au centre de cette pièce musicale d'une heure, divisée en 13 morceaux instrumentaux, percussifs et cinématographiques. B, c’est donc la représentation de ce qui nous est étranger. On ne le comprend pas, on ne sait pas en jouer de manière traditionnelle, mais on en tombe quand même amoureux. On l’écoute, on se l’approprie. « No Fala », comme un coup de gueule, un coup de poing, c'est politiquement engagé, et avec B, on traverse les mondes, les genres, les styles, dans une acoustique vivante, on recherche, on expérimente, parfois, on trouve quelque chose, quelqu’un, c’est dur et fragile, comme la communication sans les mots. À moins que B soit en fait le prénom d’une personne… Dont on ne parle pas la langue…Après une décennie passée entre Londres et des tournées internationales, à collecter des percussions rares et faites à la main ; et ces derniers temps concentré sur la composition de musique de film, séries et documentaires, l'artiste percussionniste non conforme Roscius est de retour, avec un disque instrumental entièrement créé autour d'un balafon chromatique. Un voyage musical mélancolique d'abord, une mélodie tribale, qui invite à la méditation, au mouvement, à la danse, puis envolée rythmique et cinématographique, transcendante, instrumentale, percussive et inspirante.Titres joués : Burial, Grit, Stone Rose et Incelusive►  Album No Fala B (Nomadic Recordings 2025) Roscius - YouTube - BandcampRéalisation Hadrien Touraud
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  • #SessionLive Mathieu Boogaerts + Albin de la Simone, touche française
    #SessionLive avec deux poètes de la chanson française : Mathieu Boogaerts pour Grand piano et Albin de la Simone pour Toi là-bas.  Notre premier invité est Mathieu Boogaerts pour la sortie de Grand Piano.Note d’intention par Mathieu Boogaerts :Mathieu Boogaerts, « Grand piano » ? C'est le titre de mon neuvième album, et c'est un oxymore : « Figure de style qui vise à rapprocher deux termes que leurs sens devraient éloigner ».« Grand » car je l'ai voulu ainsi : franc, épais, puissant, plus de matière, de volume que ses prédécesseurs... Plus âgé ? Une batterie, une basse électrique, une basse synthétique, une guitare électrique, une guitare acoustique, un synthétiseur, un saxophone, une flûte, un accordéon, un chœur, des percussions, un piano électrique et un piano droit : la gamme de couleurs qu'il m'a fallu pour dépeindre en détails les sentiments que je déploie dans mes douze nouvelles chansons.Mais « Piano », car toujours sur le ton de la confidence, léger, fragile, doux, nuancé.Comment ?J'ai écrit et composé ce répertoire entre septembre 2020 et mars 2023 dans de nombreux lieux dont Londres, Paris, Istanbul, Amsterdam, Budapest, Plaisians, Risoul et les Landes. Le disque a été enregistré « de manière classique » entre 2023 et 2024 à La Frette Studios en région parisienne. Comme pour chacun de mes disques, Renaud Letang a ensuite élaboré le mixage, puis le duo de graphistes M/M (Paris) a conçu la pochette : ici une nature morte illustrant la facture, le geste, l'intention poétique de l'album.Avant ?Né en 1970 à Fontenay-sous-Bois. J'ai sorti mon premier « Ondulé » de clip-vidéo en 1995, suivi de l'album Super. Depuis : huit albums studio, trois albums live, plus de mille concerts à travers le monde, des chansons pour Camélia Jordana, Luce, Zaz, Vanessa Paradis... D'innombrables collaborations. En 2023, en pleine fabrication du disque, j'ai donné vingt concerts à Paris lors desquels je tirai au sort les chansons de ma discographie.Après ?Joie : l'écriture et la réalisation des clips-vidéo des morceaux. Les interpréter sur scène accompagné par mon tout nouveau groupe...Le Grand piano ! Mon meilleur disque ? Oui !Titres interprétés dans le grand studioMa Jeunesse Live RFI Faut toujours écouter son corps, extrait de l’albumDans une case Live RFI Line Up : Mathieu Boogaerts, guitare voixSon : Camille Roch, Jérémie Besset► Album Grand Piano (Tôt ou Tard 2025)Site internet - YouTube - FacebookÀ lire aussiMathieu Boogaerts: «Grand piano», entre intimité et ambition musicalePuis, nous recevons Albin de la Simone pour la sortie de Toi là-bas (disque) et Mes Battements (livre avec dessins chez Actes Sud)► Teaser MdMLe Livre Mes battementsRome, 30 septembre 2024. Il est 11h du matin, partie à 4h30 chez moi, j’arrive à la Villa Médicis qui me fait le beau cadeau de m’inviter en courte résidence pour finir le livre que vous tenez entre les mains. Donc, à l’heure où j’écris ces lignes, ce n’est encore qu’un tas de dessins et de textes plus ou moins ordonnés. J’ai du pain sur la planche. Car un premier livre de ce type, comme un premier disque, est un peu constitué d’une vie entière, et quand on a 50 ans passés, il y a du tri à faire. À partir du deuxième, si on a bien fait son boulot dans le premier, on part d’une page blanche ou, au pire, d’une page beige. Nous verrons.L’album Toi là-basParis, le 1er décembre 2024. Après quelques saisons très denses, j’ai ressenti à l’automne dernier le besoin imparable de me retrouver seul. Du moins face à moi-même. Je suis parti m’enfermer à la Villa Médicis où j’ai terminé d’écrire et de dessiner mon premier livre (Mes battements, paru en mars 2025 chez Actes Sud), un voyage intérieur qui depuis des mois me baladait loin dans le passé, mon village, mon enfance, mon adolescence. Je me suis amusé à reprendre quelques chansons de mes débuts comme Je te manque, Avril 4000 ou Non merci (2005), et j’ai remarqué que je leur donnais quelque chose que je ne voyais pas à l’époque. Je les habitais d’une nouvelle façon. J’ai tiré le fil, et d’autres chansons comme J’aime lire (2008) et enfin Pourquoi on pleure (2017) sont sorties naturellement de la pelote. Alors j’ai eu envie de les enregistrer à nouveau, comme de les photographier dans leur nouveau costume. Je me suis laissé aller sans faire de plans, sans pression, juste pour le jeu de la réinterprétation, pour le plaisir. Beaucoup de plaisir, musical autant que vocal. Les chansons en sont sorties plus sereines et plus sensuelles aussi, je crois. Boîtes à rythmes et basses profondes, synthétiseurs en halos suaves autour de mes instruments acoustiques chéris, comme mon piano Una Corda, et aussi cette incroyable Fender VI chère à The Cure ou Richard Hawley, une guitare électrique des années 60 accordée une octave plus grave, dont le son me retourne (écoutez le solo dans La valse des lilas). J’ai invité Alice on the Roof – avec qui je travaille pour son prochain album et que j’adore – à partager Pourquoi on pleure. Alice a accepté. La chanson en duo a pris un sens nouveau.Je pensais faire un petit EP à sortir à l’occasion de la parution du livre, mais comme je fouillais dans le rétroviseur depuis des mois, j’ai croisé quelques autres chansons importantes dans ma vie. La très souchonesque C’est bien moi que j’ai chantée l’an passé en hommage à Françoise Hardy avec Sage. La sublime Valse des lilas de Michel Legrand dont j’ai tant aimé la version américaine Once Upon a Summertime par Blossom Dearie ou Miles Davis. Et le temps s’arrêtait, d’Adamo, que nous avions arrangée avec Julien Chirol et Renaud Létang en 2003 pour le grand Salvatore lui-même. Et surtout, Ma gueule, lourdeur de Johnny qui me renvoyait au pire de la préadolescence brutale et masculiniste, jusqu’à ce que je découvre en la chantant qu’elle pouvait m’aller comme un gant et m’émouvoir même. Puisque mon livre et mon disque sortent en même temps, puisque leurs visuels et leurs thématiques sont cousins, j’ai quand même eu envie d’écrire une chanson nouvelle pour faire le pont entre les deux. En laissant errer mon regard dans les arbres de la Villa Médicis, j’ai revu Laurence, Natalia, Maud, Sidonie, Ouria… premières amoureuses qui ne m'ont pas connu. Que j’ai aimées, follement, mais de loin. Que j’ai regardées, sans relâche, dont j’ai étudié les gestes, les habitudes, les vêtements, ne détournant le regard que si je sentais le leur se tourner vers moi. J’avais trop peur. Peur de quoi. J’ai aussi entendu dans les arbres les échos de Charlotte Sometimes des Cure, sur laquelle je pleurais ces amours à distance. Trois jours plus tard, j’ai terminé la première maquette de Toi là-bas. Ça n’est donc pas un EP, mais bien un album. Mon huitième.Post-scriptum : Je ne résiste pas à repartir sur la route pour promener mes chansons et mon livre. Cette fois, je serai seul sur scène. Je chanterai et jouerai, je parlerai un peu, mais aussi je dessinerai. À moins d’un miracle anatomique, il est peu probable que je parvienne à faire tout cela en même temps.Titres interprétés dans le grand studioPourquoi on pleure Live RFI Toi là-bas, extrait de l’albumQuoi ma gueule Live RFI Line Up : Albin de la Simone, piano, voixSon : Benoît Letirant, Mathias Taylor, Camille Roch► Album Toi là-bas (Tôt ou Tard)Site internet - YouTube - FacebookRéalisation : Hadrien Touraud
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  • Playlist Sophian Fanen + Itw Selman Faris
    Dominante reggaeton : shatta et frafra pour Sophian et retour aux sources turques pour Selman. L’émission ouvre avec la playlist mensuelle de Sophian Fanen. Blaiz Fayah, Maureen et DJ Glad, « Money Pull Up », tiré de l'album Shatta Ting (Creepy Music, 2025) Florence Adooni, « Mam pe'ela su'ure », tiré de l'album A.O.E.I.U (Philophon, 2025) Greentea Peng, « One Foot », tiré de l'album Tell Dem it's Sunny (Greentea Peng/Awal, 2025) Verito Asprilla, « Yop soy quien la rompe » (single, Llorona Records, 2025) Gal Costa, « O dengo que a nega tem », tiré du deux-titres Compacto de 1972 (Universal Music, 2025)Puis, nous recevons Selman Faris pour l’album Kaplan, voyage vers l’Est.Après un premier EP (Neva) salué pour son groove méditerranéen singulier, le producteur et multi-instrumentiste Selman Faris présente un premier album pensé comme un grand voyage musical inspiré par l’Asie, de la Turquie au Japon, entre héritage et modernité. Le fils du flûtiste turc Kudsi Erguner, collaborateur de Nekfeu, Alpha Wann, Laylow ou encore dernièrement Aya Nakamura, Selman s’est imposé comme un compositeur et musicien incontournable de la scène française. Avec Kaplan, voyage vers l’Est  (« Kaplan » signifiant « tigre » en turc), il élargit son horizon et tisse un récit sonore où les instruments traditionnels croisent des textures jazz, ambient et funk. Une œuvre ambitieuse, à l’image du tigre dont il suit les traces.Titres diffusés extraits de l’album : « Ubud », « Ispahan », « Sehir Uzakta » et « Moshi Moshi ».►  Album Kaplan, voyage vers l’Est (Kiraz/Roche Musique)YouTube - Instagram
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  • Setenta et Maria Mazzotta #SessionLive
    La funk disco créole de Setenta face à la tarentelle arrangée punk rock de Maria Mazzotta. Nos premiers invités sont les Parisiens de Setenta, pour la sortie du 6ème album Apollo Solar Drive.Le groupe parisien Setenta approche de la célébration de son 20è anniversaire avec la sortie d’un sixième album, Apollo Solar Drive. Cet opus s’annonce comme le meilleur du groupe et correspond à la nouvelle étape d’une odyssée de découvertes artistiques. Setenta a toujours cherché l’illumination positive au fil des années, tout en explorant le côté sombre de la condition humaine. Comme le décrit le groupe, cet album est un hommage afro-latin rétro-futuriste au soleil. Si leur précédent album, Materia Negra, avait propulsé l’équipage du vaisseau Setenta à la découverte d’une matière noire aux aspects multiples, ils changent maintenant de cap et approchent vaillamment du soleil à pleine vitesse, nous emmenant de l’obscurité vers la lumière. Miraculeusement, Setenta parvient à embarquer à bord le matériel rythmique et harmonique qu’ils ont exploré sur Terre, tout en osant aller là où personne ne s’est encore rendu, se lançant le défi de pousser leur musique, et leur public, vers des dimensions inexplorées et de nouveaux horizons d'existence. En harmonie avec les thèmes de Materia Negra, sélectionné par FIP en 2020, la sixième mission de Setenta pour explorer « l’au-delà » de « l’espace intérieur » porte judicieusement le nom d’Apollo Solar Drive, soulignant l’orientation du groupe vers la lumière vivifiante du soleil pour s’inspirer, tout en faisant un clin d’œil au chef-d’œuvre de latin funk et de critique sociale d’Eddie Palmieri, Harlem River Drive. L’ambiance générale est chaleureuse et positive, propulsée par l’énergie décuplée de rythmes funk intenses et d’arrangements étonnamment complexes, tout en restant d’une fluidité délectable, à l’image de votre cocktail tropical préféré ou d’un album classique de fusion jazz dance des années 1970. Bien sûr, cette délicieuse mixture est servie avec une touche spéciale propre à Setenta.Cette fois-ci, Apollo Solar Drive célèbre la trajectoire unique du voyage interstellaire du groupe en adoptant un angle résolument jazzy et « funkadelic » dans leur musique afro-latine tant aimée. Les membres de Setenta expriment leur vérité en tant que collectif, avec un accent mis sur les sections instrumentales, se concentrant sur l’entrelacement de multiples claviers et guitares, tout en réduisant cette fois-ci les voix à des chœurs de groupe, à la différence des voix solo du passé. L’approche globale est plus futuriste dans sa conception et sa réalisation, des arrangements à l’ingénierie sonore, bien que la base rythmique reste ancrée dans les traditions afro-cubaines ainsi que celles d’autres nations caribéennes.Titres joués dans le grand studio- Ecuajey Live RFI- Cd Sa Ki Taw, extrait album- Apollo Solar Drive Live RFI.Line up : Virgile Raffaëlli (basse), Octave Ducasse (batterie), Laurent Guillet (guitare, voix), Alexis Nercessian (claviers), Tchoubine Colin (timbales, voix), Fabien Hily (congas, voix), Osman Jr (percussions, voix). ► Album Apollo Solar Drive (Latin Big Note 2025).Son : Jérémie Besset, Benoît Letirant, Mathias Taylor.RFI Vidéos : Romain Ferré, Dominique Fiant, Cyrille Etienne.Lien Youtube avec 3 titres : Ecuajey, Liberame et Apollo Solar Drive  par RFI VidéosYouTube Setenta & Site Instagram SetentaFacebook Setenta.Concert Paris : 27 mai 2025 au New Morning.  Puis nous recevons Maria Mazzotta pour la sortie de Onde.L'interprétation viscérale de Maria Mazzotta rencontre les sons électriques du Post-Rock, créant ainsi un mélange original et profond. Le titre du nouvel album est Onde (Vagues), un album dans lequel Maria Mazzotta a choisi pour la première fois en vingt ans de carrière d'exprimer la force franche et vitale de la tradition paysanne à travers des instruments contemporains. Depuis 2020, année de la publication de son premier album solo Amoreamaro, elle a parcouru des milliers de kilomètres, plus de 200 concerts dans plus de 25 pays à travers l'Europe, l'Amérique latine et l'Asie. Onde est le fruit des rencontres et des influences et des réflexions sur la société moderne. La chanson La Fortuna («La chance») ouvre l'album et c'est celle où le trio de Maria Mazzotta affirme son son et son message. Un arrangement imprégné de Rock Psychédélique a été créé pour cette chanson folklorique de la tradition salentine, évoquant la sensation des vagues qui roulent et gagnent en force jusqu'à ce qu'une tempête en mer éclate. L'invitation au partage est toujours au cœur de Sula nu puei stare («Tu ne peux pas être seul»), avec la participation du premier de deux invités internationaux : Bombino, un guitariste et auteur-compositeur exceptionnel du Niger. Et le compositeur et trompettiste allemand Volker Goetze.Titres joués dans le grand studio- Navigar Non Posso Live RFI- Canto E Sogno (Feat. Volker Goetz), extrait de l’album- Sula Nu Puei Stare (Feat. Bombino) Live RFI.  Line Up : Maria Mazzotta (voix et percussions), Ernesto Nobili (guitare électrique baryton), Cristiano Della Monica (percussions).Son : Benoît Le Tirant, Camille Roch.► Album Onde (Zero Nove Nove / InOuïe Dist. 2025).Site - YouTube - Bandcamp. Réalisation : Hadrien Touraud.
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De Mozart à Marilyn Manson... C’est Le rendez-vous transmusical de RFI présenté par Laurence Aloir, avec des portraits, des reportages, des chroniques, les nouvelles sessions live du studiOne à Issy-les-Moulineaux et la tournée des festivals. Technique/Réalisation : Donatien Cahu. *** Diffusions les samedis et dimanches à 20h10 TU vers toutes cibles. Rediffusions les dimanches et lundis à 01h10 TU vers toutes cibles. Musiques du Monde, ça s’écoute et ça se regarde !
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