Powered by RND
PodcastsHistoryChoses à Savoir HISTOIRE

Choses à Savoir HISTOIRE

Choses à Savoir
Choses à Savoir HISTOIRE
Latest episode

Available Episodes

5 of 1301
  • Qui était vraiment le célèbre docteur James Barry ?
    Le nom du docteur James Barry est inscrit dans l’histoire de la médecine britannique. Chirurgien militaire, pionnier de l’hygiène hospitalière, défenseur acharné des droits des patients et des plus démunis, Barry a marqué son époque par son talent et son audace. Mais ce n’est qu’après sa mort, en 1865, que son plus grand secret fut révélé : James Barry était en réalité une femme. Retour sur une vie hors normes, menée dans l’ombre des conventions.Une double vie savamment orchestréeJames Barry naît vers 1789, en Irlande, sous le nom probablement de Margaret Bulkley. À cette époque, les femmes ne peuvent pas étudier la médecine, ni exercer dans l’armée. Margaret décide alors de se faire passer pour un homme, avec la complicité de quelques proches éclairés, dont l’oncle, le peintre James Barry, dont elle emprunte le nom.Grâce à une remarquable intelligence et une détermination hors du commun, elle entre à l'université d'Édimbourg en 1809, obtient son diplôme de médecine à seulement 22 ans, et s’engage dans l’armée britannique comme chirurgien. À partir de là, sa transformation en James Barry est complète — identité, posture, voix, vêtements — tout est calibré pour tromper la société rigide du XIXe siècle.Une carrière exceptionnelleAu cours d’une carrière militaire longue de plus de 40 ans, Barry gravit les échelons et devient Inspecteur général des hôpitaux de l’armée, un poste équivalent à celui de directeur général du service de santé. Il officie dans tout l’Empire britannique : Afrique du Sud, Inde, Caraïbes, Malte, où il introduit des réformes sanitaires révolutionnaires.Barry est notamment le premier médecin à pratiquer une césarienne réussie sur laquelle la mère et l’enfant ont survécu — un exploit pour l’époque. Il milite également pour une meilleure hygiène hospitalière, la distribution équitable des soins, et même la libération des esclaves malades des hôpitaux militaires.Une révélation posthumeEn 1865, James Barry meurt à Londres. Alors qu’une domestique prépare son corps pour l’enterrement, elle découvre que le docteur était biologiquement une femme. L’armée tente d’étouffer l’affaire, demande que l'on enterre Barry "sans autopsie", et refuse d’en discuter. Ce n’est que des années plus tard que des lettres et des témoignages viendront confirmer cette identité dissimulée avec brio.Une figure féministe avant l’heureAujourd’hui, James Barry est devenu un symbole. Celui d’une femme qui a défié les normes de genre pour suivre sa vocation. Un pionnier de la médecine, mais aussi une figure inspirante du combat pour l’égalité. Son histoire, longtemps oubliée, résonne aujourd’hui comme une invitation à repenser ce que l’on croit immuable.Barry n’a pas seulement soigné des corps. Elle a guéri, sans le savoir, une partie de notre regard sur l’Histoire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
    --------  
    2:27
  • Pourquoi les Vikings préféraient-ils la hache à l’épée ?
    Quand on imagine un Viking en plein combat, on pense immédiatement à une grande hache tranchante brandie avec rage. Et ce n’est pas un cliché : les Vikings utilisaient bel et bien majoritairement des haches au combat, bien plus que des épées. Mais pourquoi ce choix ? Était-ce une question de stratégie, de tradition… ou tout simplement de budget ? Plongeons dans les coulisses de l’armement viking.La hache : un outil devenu armeD’abord, la hache était un outil courant dans la vie quotidienne des Scandinaves. Qu’il s’agisse de couper du bois, de construire des bateaux ou d’abattre des arbres, chaque foyer possédait une ou plusieurs haches. Résultat : c’était une arme familière, robuste et polyvalente. En temps de guerre, il suffisait de renforcer le manche ou d’affûter la lame pour transformer cet objet domestique en arme redoutable.Les archéologues ont retrouvé de nombreuses haches de guerre spécifiques, notamment la célèbre "hache danoise", longue et à lame large, utilisée à deux mains. D’autres modèles étaient plus compacts, légers et rapides, parfaits pour les raids éclairs.L’épée : un luxe réservé à l’éliteL’épée, elle, n’était pas à la portée de tous. Fabriquée en fer, souvent décorée, équilibrée et nécessitant un savoir-faire de forgeron très avancé, elle coûtait extrêmement cher. Pour un Viking ordinaire, l’épée représentait un symbole de richesse et de prestige.Certaines épées, comme les fameuses Ulfberht, étaient si bien conçues qu’on les considère comme les Rolls-Royce de l’époque. Elles étaient souvent transmises de génération en génération, accompagnées de rituels funéraires. Mais dans un combat de masse ou un raid, peu de guerriers en possédaient réellement.Efficacité et brutalitéLa hache n’avait pas seulement l’avantage du coût : elle était aussi terriblement efficace. Grâce à son poids décalé, elle permettait des frappes puissantes capables de briser des boucliers, d’éventrer des armures légères ou de désarmer un adversaire. Certaines étaient dotées de crochets, permettant d’agripper un bouclier ou de tirer un ennemi au sol.De plus, dans la tradition viking, le combat rapproché, brutal et direct était valorisé. La hache incarnait cette philosophie du guerrier sans fioritures, efficace et sans peur.Une arme identitaireEnfin, la hache était aussi un marqueur culturel. Elle symbolisait l’identité scandinave, à tel point qu’on la retrouve gravée sur des pierres runiques, des pendentifs, et même dans les mythes — le dieu Thor lui-même manie une arme lourde, le marteau Mjöllnir, qui partage une parenté symbolique avec la hache.En résumé, les Vikings se battaient avec des haches parce que c’était pratique, économique, redoutable… et profondément enraciné dans leur culture. Une arme à la fois populaire et mythique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
    --------  
    2:24
  • Pourquoi Martin Luther a-t-il été excommunié par le Pape ?
    Le 3 janvier 1521, le pape Léon X signe une bulle d’excommunication contre un moine allemand nommé Martin Luther. Ce geste n’est pas anodin : il marque la rupture officielle entre l’Église catholique romaine et celui qui va devenir le père fondateur du protestantisme. Mais qu’a donc fait Luther pour mériter une telle sanction ? Voici les faits, replacés dans leur contexte.Une Église en criseAu début du XVIe siècle, l’Église catholique est à son apogée… mais aussi minée par la corruption. De nombreux évêques cumulent des fonctions politiques, le népotisme règne à Rome, et le peuple chrétien assiste impuissant à la vente des indulgences – ces documents censés réduire le temps passé au purgatoire, moyennant finances. Pour certains religieux, ce commerce n’a rien d’évangélique : c’est une forme de simonie, la vente de biens spirituels.Les 95 thèses : le point de départLe 31 octobre 1517, Martin Luther, moine augustin et professeur de théologie à Wittenberg, affiche sur la porte de l’église du château 95 thèses critiquant la pratique des indulgences et appelant à un retour aux fondements bibliques. Il ne cherche pas à créer un schisme, mais à réformer l’Église de l’intérieur.Ses idées rencontrent un immense écho dans toute l’Europe, notamment grâce à l’imprimerie. Luther affirme que le salut ne s’obtient pas par les œuvres ou les indulgences, mais uniquement par la foi et la grâce divine. Il remet aussi en cause l’autorité absolue du pape, ce qui, pour Rome, est intolérable.Une condamnation progressiveEn 1520, le pape Léon X publie une première bulle, Exsurge Domine, condamnant 41 propositions extraites des écrits de Luther. Il lui donne 60 jours pour se rétracter. La réponse de Luther est cinglante : il brûle publiquement la bulle pontificale devant les étudiants de Wittenberg.Le pape n’a alors plus d’autre choix : le 3 janvier 1521, il signe la bulle Decet Romanum Pontificem qui excommunie Martin Luther, le déclarant hérétique. Cette excommunication signifie son exclusion de l’Église et la perte de toute protection spirituelle.Une rupture irréversibleQuelques mois plus tard, lors de la diète de Worms, Luther refuse encore de renier ses propos. Sa célèbre phrase – "Je ne puis faire autrement. Que Dieu me vienne en aide." – marque le début d’un nouveau chapitre dans l’histoire du christianisme : celui de la Réforme.En somme, Luther a été excommunié non pour une simple critique, mais pour avoir remis en cause le fondement même de l’autorité ecclésiale. Une décision qui, au lieu de l’éteindre, a fait de lui le catalyseur d’un bouleversement religieux et culturel majeur. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
    --------  
    2:48
  • Pourquoi le procès des Templiers a-t-il marqué le Moyen Age ?
    Le procès des Templiers est l’un des épisodes les plus troublants et fascinants de l’histoire médiévale. Il mêle pouvoir royal, manipulation politique, torture inquisitoriale et chute spectaculaire d’un ordre puissant. Voici tout ce qu’il faut savoir sur ce procès hors normes, qui scella la fin tragique des célèbres moines-soldats.Les Templiers : richesse et puissanceFondé vers 1119, l’ordre du Temple avait pour mission initiale de protéger les pèlerins en Terre sainte. Rapidement, il devient un acteur militaire incontournable des croisades, mais aussi un acteur économique majeur. Grâce aux dons, à leurs privilèges fiscaux et à un réseau de commanderies dans toute l’Europe, les Templiers accumulent des richesses colossales, agissant même comme banquiers pour les rois et les papes.Mais après la chute de Saint-Jean-d’Acre en 1291, dernier bastion chrétien en Orient, leur raison d’être semble affaiblie. Et un homme en particulier voit d’un très mauvais œil leur pouvoir : le roi de France Philippe IV le Bel.Une manœuvre politique implacableEndetté auprès des Templiers, Philippe le Bel décide de frapper fort. Le 13 octobre 1307, il ordonne l’arrestation massive de tous les Templiers de France, y compris leur grand maître, Jacques de Molay. L’accusation est grave : hérésie, idolâtrie, pratiques obscènes lors des cérémonies d’initiation, voire sodomie et reniement du Christ.Ces accusations reposent essentiellement sur des aveux obtenus sous la torture, avec l’aide de l’Inquisition. Beaucoup de Templiers avouent tout… avant de se rétracter aussitôt après. Mais le mal est fait : la rumeur court, et l’image des Templiers s’effondre.Un procès sans justiceLe pape Clément V, d’abord réticent, cède peu à peu à la pression du roi. Il ouvre un procès pontifical, mais les dés sont pipés. En 1312, sous la menace d’un schisme, Clément dissout l’ordre du Temple lors du concile de Vienne. Il ne le déclare pas coupable, mais supprime l’ordre par "pragmatisme".Le 18 mars 1314, après sept ans de captivité, Jacques de Molay est brûlé vif à Paris, sur l’île de la Cité, après avoir rétracté ses aveux en public. Il aurait lancé, selon la légende, une malédiction sur le roi et le pape, tous deux morts dans l’année suivante.Héritage et mytheCe procès, orchestré plus par la volonté politique que par la foi, reste un symbole de l’instrumentalisation de la justice à des fins de pouvoir. Il a aussi alimenté un immense imaginaire autour des Templiers : trésors cachés, savoirs occultes, et sociétés secrètes. Mais derrière le mythe, il reste une vérité plus crue : celle d’un ordre sacrifié pour des raisons d’argent et de souveraineté. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
    --------  
    2:44
  • Pourquoi les toits mansardés ont-ils permis de contourner l'impôt ?
    Pour écouter mon podcast Choses à Savoir Culture Générale:Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/choses-%C3%A0-savoir-culture-g%C3%A9n%C3%A9rale/id1048372492Spotify:https://open.spotify.com/show/3AL8eKPHOUINc6usVSbRo3?si=e794067703c14028----------------------------Aujourd’hui, penchons-nous sur un élément architectural que l’on croise partout, notamment à Paris : le toit mansardé. Vous savez, ce toit à double pente, souvent en ardoise, qui donne aux bâtiments un air élégant tout en permettant l’aménagement des combles. Mais saviez-vous que ce type de toiture trouve son origine notamment dans une astuce fiscale!Le terme "mansarde" vient du nom de François Mansart, architecte du XVIIe siècle (1598–1666), considéré comme l’un des pionniers du style classique en France. Ce n’est cependant pas lui qui a inventé cette forme de toit, mais il l’a perfectionnée et popularisée au point qu’elle porte aujourd’hui son nom.Son idée géniale ? Utiliser l’inclinaison à deux niveaux d’un toit pour aménager les combles. La pente inférieure, très raide, permettait d’obtenir une hauteur sous plafond suffisante pour rendre les étages du dessus habitables, tandis que la pente supérieure, plus douce, terminait l’élévation du toit. Le tout offrait un gain de surface habitable considérable, sans dépasser la hauteur réglementaire d’un immeuble.Une astuce contre l’impôt sous Louis XIVMais le véritable essor du toit mansardé vient d’une raison bien plus terre-à-terre : l’impôt foncier. Sous le règne de Louis XIV, les propriétaires de maisons en ville devaient payer un impôt proportionnel au nombre d’étages "visibles". Les combles aménagés sous le toit, eux, n’étaient pas comptabilisés comme étages. Résultat : en construisant un toit à la Mansart, on obtenait un ou deux niveaux supplémentaires sans payer plus de taxes !Cette astuce fiscale séduisit rapidement la bourgeoisie parisienne. Le style fut largement repris dans l’architecture haussmannienne au XIXe siècle, où l’on retrouve encore aujourd’hui des lignes de toits mansardés typiques des immeubles parisiens.Entre esthétique et pragmatismeAu-delà de son aspect fiscal, le toit mansardé avait aussi un intérêt esthétique. Il apportait une élégance à l’édifice, allégeant sa silhouette, tout en respectant les alignements urbains. Les fenêtres de toit, appelées aussi lucarnes, permettaient de faire entrer la lumière, rendant ces derniers étages bien plus agréables que de simples greniers.Aujourd’hui encore, la mansarde évoque à la fois l’élégance parisienne, les garçons de chambre logés sous les toits, et cette astuce géniale mêlant architecture et ruse fiscale. Une preuve que même un simple toit peut raconter une page entière de notre histoire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
    --------  
    2:45

More History podcasts

About Choses à Savoir HISTOIRE

Développez votre culture en Histoire ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Podcast website

Listen to Choses à Savoir HISTOIRE, The Rest Is History and many other podcasts from around the world with the radio.net app

Get the free radio.net app

  • Stations and podcasts to bookmark
  • Stream via Wi-Fi or Bluetooth
  • Supports Carplay & Android Auto
  • Many other app features

Choses à Savoir HISTOIRE: Podcasts in Family

Social
v7.17.1 | © 2007-2025 radio.de GmbH
Generated: 5/9/2025 - 11:05:58 AM