Powered by RND
Listen to Choses à Savoir HISTOIRE in the App
Listen to Choses à Savoir HISTOIRE in the App
(3,738)(249,730)
Save favourites
Alarm
Sleep timer
Save favourites
Alarm
Sleep timer
HomePodcastsHistory
Choses à Savoir HISTOIRE

Choses à Savoir HISTOIRE

Podcast Choses à Savoir HISTOIRE
Podcast Choses à Savoir HISTOIRE

Choses à Savoir HISTOIRE

Choses à Savoir
add
Développez votre culture en Histoire !
More
Développez votre culture en Histoire !
More

Available Episodes

5 of 910
  • Tous les Rois de France sont-ils enterrés à Saint-Denis ?
    La plupart des dynasties ont leurs nécropoles attitrées. C'est ainsi la basilique Saint-Denis, située dans la banlieue parisienne, qui rassemble les tombeaux des Rois de France, à quelques exceptions près. Dès le IVe siècle, un mausolée s'élève à l'emplacement supposé de la sépulture de saint Denis, premier évêque de Paris. À la fin du siècle suivant, sainte Geneviève, la patronne de Paris, fait construire une église. Dès les temps mérovingiens, un monastère s'établit autour de l'église. Au XIIe siècle, Suger, conseiller de Louis VII et abbé de Saint-Denis, en fera le premier exemple d'architecture gothique. Au VIIe siècle, le Roi mérovingien Dagobert Ier sera le premier à se faire inhumer à Saint-Denis. D'autres souverains mérovingiens et carolingiens suivent son exemple. Mais ce sont surtout les Capétiens qui font de cette église la nécropole des Rois de France. De même, la plupart des Reines et de nombreux princes appartenant à la Maison royale sont inhumés en ce lieu. C'est également le cas de quelques hauts personnages, comme Suger, le connétable Du Guesclin ou encore Jean-François de Gondi, archevêque de Paris et oncle du cardinal de Retz. Quelques exceptions Même si Saint-Denis est considéré depuis longtemps comme le lieu de sépulture des Rois de France, elle n'abrite pas les restes de tous les souverains. On l'a vu, tous les Rois mérovingiens et carolingiens ne se firent pas inhumer dans cette église. Ainsi, Clovis, mort en 511, préfère se faire enterrer dans l'abbaye Sainte-Geneviève, à Paris, qu'il a fait construire. De même, en 814, Charlemagne choisit la cathédrale d'Aix-la-Chapelle comme lieu de sépulture. Mais Quelques rares Capétiens ont également décidé de se faire enterrer ailleurs. C'est le cas de Philippe Ier, mort en 1108, qui est inhumé à l'abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire, et de Louis VII qui, en 1180, est inhumé à l'abbaye de Barbeau. Quant à Louis XI, il repose, depuis 1483, à l'abbaye Notre-Dame de Cléry, dans le Loiret. Enfin, Charles X, mort en exil en 1836, est enterré dans un couvent proche de Nova Gorica, dans l'actuelle Slovénie. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
    2023-10-02
    2:32
  • Pourquoi Nicolas-Jacques Conté est-il célèbre ?
    Bien que le traitement de texte par ordinateur ait largement remplacé l'écriture manuscrite, nous utilisons encore tous les jours des crayons à papier. Pour prendre des notes, mais aussi pour dessiner. C'est un certain Nicolas-Jacques Conté qui a inventé le crayon. On peut dire de lui que c'était un touche-à-tout de génie. Né en 1755, près de Séez, en Savoie, dans une famille modeste, il est encouragé par l'évêque de la ville dans sa vocation de peintre. Mais le jeune homme a d'autres cordes à son arc. Il montre en effet des dispositions pour la physique et la chimie. Esprit imaginatif, il conçoit aussi une machine hydraulique et s'intéresse de près à l'aérostation. Il renforce ainsi l'enveloppe des ballons à hydrogène, alors utilisés pour surveiller les champs de bataille, et en rend l'usage plus efficace. L'invention du crayon à papier Mais Nicolas-Jacques Conté est surtout connu pour avoir mis au point le crayon à papier, tel que nous l'utilisons encore aujourd'hui. Son invention est née d'un besoin : en raison du blocus continental, décrété par Napoléon en 1806, le graphite très pur servant à faire les mines de crayon, importé uniquement d'Angleterre, ne parvient plus en France. De ce fait, de nombreux corps de métier sont privés d'un instrument de travail très utile. En 1794, connaissant sa réputation, Lazare Carnot, grand savant, mais aussi membre du Comité de salut public, demande à Conté de trouver une solution. C'est bientôt chose faite. Pour fabriquer ses crayons, Conté utilise un graphite de moindre qualité, qu'on trouve ailleurs qu'en Angleterre, et le mélange à de l'argile et de l'eau. La pâte ainsi obtenue est chauffée à une haute température. En jouant sur les ingrédients et la température, on obtient une mine plus ou moins grasse. Le crayon à papier moderne était né ! Nicolas-Jacques Conté accompagnera Bonaparte en Egypte, où il fait fabriquer, avec les moyens du bord, tout ce qui manque à l'armée et aux savants qui l'ont suivie, des fonderies pour les canons, un télégraphe ou encore des moulins à blé. Un homme qui, on le voit, ne manquait pas de ressources. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
    2023-10-01
    2:29
  • Quelle était la fonction des chaisières ?
    Si vous entrez dans le magnifique jardin du Luxembourg, à Paris, vous apercevez des chaises, disséminées dans les allées et sous les ombrages des grands arbres du parc. Ce sont de lourds sièges métalliques, peints en vert, qu'il n'est pas facile de déplacer. Si l'une de ces chaises est libre, et que vous êtes fatigué, vous allez sans doute vous y asseoir sans façon. Et vous avez raison, car personne ne vous dira rien. Depuis 1974, en effet, ces chaises sont gratuites. Mais il n'en allait pas de même avant cette date. De 1923, date d'introduction de ces sièges au Luxembourg, jusqu'au milieu des années 70, il fallait payer pour avoir le droit de s'asseoir. Le prix dépendait en partie du type de siège. Il fallait compter environ 20 centimes pour louer une simple chaise, et 10 centimes de plus pour pouvoir prendre place dans un fauteuil, pourvu d'accoudoirs. Il existe également des chaises de forme allongée. Cet usage des chaises payantes est surtout attesté au Luxembourg,, mais il a dû exister ailleurs. Un métier ingrat Les « chaisières » s'occupaient d'encaisser le prix de location de ces sièges. Si le mot est mis au féminin, c'est que les hommes n'avaient pas l'habitude d'exercer un tel métier. Il n'y eut donc pas de "chaisiers" au Luxembourg. Et, de fait, cette fonction n'était guère attrayante. En effet, la chaisière devait rester dehors, par tous les temps, à guetter ses clients. Aussi, Henri Troyat, dans un de ses livres, évoque-t-il le « nez rouge » de ces femmes, grelottant sous leurs châles. Contre la pièce qu'on leur donne, elles tendent aux promeneurs des tickets colorés, qui correspondent au type de siège loué. Le mode de gestion de ces chaises était décidé chaque année. Il existait également des chaisières dans les églises, qui s'occupaient, elles aussi, de la location de certains sièges, mais y ajoutaient l'entretien d'une partie de l'église. Il ne faut pas confondre ces chaisières avec les « chaisiers » qui, sous l'Ancien Régime, louaient des chaises à porteurs, moyen de locomotion alors très prisé par les habitants des villes. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
    2023-09-28
    2:21
  • Qu'est-ce que la loi salique ?
    La loi salique était appliquée en France, et dans d'autres pays d'Europe, pour régler la succession au trône. Au départ, il s'agissait d'une sorte de code pénal, rédigé sans doute entre le IVe et le VIe siècle. Il est d'abord destiné aux Francs « saliens », l'un des nombreux peuples germaniques qui, à cette époque, se pressaient aux frontières de l'Empire romain. D'où son nom. Ce code se compose surtout d'une série de compositions pécuniaires. Ce sont des amendes destinées à punir des crimes. Leur montant dépend du rang et de la qualité de la victime. Ainsi, le meurtre d'un Romain entraînait le paiement d'une amende moins élevée que celui d'un Franc. Le but principal de ces règles était d'éviter les vengeances privées, qui fleurissaient durant cette époque, où la présence de l''État était défaillante. Une affaire de succession Mais ce n'est pas pour cet aspect répressif que la loi salique est connue. Les légistes au service de la Couronne l'utilisèrent, au XIIIe siècle, pour modifier la succession au trône de France. Au début du XIIIe siècle, celle-ci pose en effet un problème délicat. En 1316, et pour la première fois depuis Hugues Capet, le Roi Louis X le Hutin meurt sans enfant mâle. La Couronne aurait dû passer à sa fille Jeanne, mais, comme sa mère, Marguerite de Bourgogne, est convaincue d'adultère, l'enfant est écartée. La question se pose à nouveau en 1328, quand le dernier frère de Louis X, Charles IV, meurt à nouveau sans enfant mâle, mettant ainsi fin à la lignée des Capétiens directs. Les juristes s'appuient alors sur une disposition de la loi salique, qui ne relève pourtant que du droit privé, pour interdire le trône aux femmes. Ce qui permet d'écarter la fille de Louis X, devenue entretemps Reine de Navarre, mais aussi Isabelle de France, fille de Philippe le Bel et femme d'Édouard II d'Angleterre. C'est donc la fin de la branche aînée des Capétiens, qui cède la place, en la personne de Philippe VI de Valois, devenu Roi en 1328, à la branche cadette. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
    2023-09-27
    2:23
  • Pourquoi le Roi d'Angleterre est-il aussi un chef religieux ?
    Les souverains anglais maintiennent un lien très étroit avec l’Église de leur pays. On l'a encore constaté, le 6 mai dernier, quand le Roi Charles III a été couronné et sacré par l'archevêque de Cantorbéry. Mais ce lien se manifeste également par les titres religieux que porte le monarque. En effet, le Roi d'Angleterre est, de nos jours encore, le « gouverneur suprême de l’Église d'Angleterre ». Ce titre remonte à 1534, quand le Roi Henry VIII, rompant toute relation avec le Pape, crée une nouvelle religion nationale, l'anglicanisme. Par l'Acte de suprématie, Henry VIII s'arroge le titre de chef suprême de l''Église d'Angleterre, dont il prend la tête. Depuis le règne d'Élizabeth Ière (1558-1603), ce titre s'est légèrement modifié, pour prendre son intitulé actuel. En tant que gouverneur suprême, le Roi désigne les principaux dignitaires de l' Église anglicane. En fait, comme la plupart des prérogatives royales, celle-ci est exercée par le Premier ministre, dont le souverain se contente de ratifier le choix. Défenseur de toutes les fois? Dans la titulature du Roi d'Angleterre, apparaît un autre titre religieux, celui de « défenseur de la foi ». Ce titre fut, pour la première fois, attribué à Henry VIII en 1521. Le Pape récompensait, par ce titre prestigieux, l'écriture, par le souverain, d'un traité défendant le catholicisme contre les premiers assauts de la Réforme protestante. C'était au temps où Henry VIII, qui se piquait de théologie, était encore dans le giron de l'Église catholique. Quand il s'en sépara, quelques années plus tard, le Pape le priva d'un titre qui n'avait plus lieu d'être. Toutefois, le Parlement le lui restitua en 1544. Depuis lors, il a été porté par tous ses successeurs. Depuis longtemps, le Roi actuel, Charles III, conscient de la diversité de ses sujets, réclame une modification de ce titre. Il se voudrait en effet, non pas le défenseur de « la » foi (donc de la seule religion anglicane), mais de toutes les sensibilités religieuses qui se manifestent dans son Royaume. Il reste à voir si son désir sera satisfait. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
    2023-09-25
    2:37

More History podcasts

About Choses à Savoir HISTOIRE

Développez votre culture en Histoire !
Podcast website

Listen to Choses à Savoir HISTOIRE, You're Wrong About and Many Other Stations from Around the World with the radio.net App

Choses à Savoir HISTOIRE

Choses à Savoir HISTOIRE

Download now for free and listen to the radio easily.

Google Play StoreApp Store

Choses à Savoir HISTOIRE: Podcasts in Family