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Choses à Savoir SCIENCES

Choses à Savoir
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  • Pourquoi le bleu est-il si rare dans la nature ?
    Rediffusion Certaines couleurs sont moins représentées que d'autres à la surface de la Terre. C'est notamment le cas du bleu. En effet, cette teinte est très rare. Ainsi, sur les 300.000 espèces recensées de plantes à fleurs, seulement 10 % se parent de cette couleur bleue.Si l'on trouve aussi rarement ce coloris à l'état naturel, c'est que, pour paraître bleu, un objet ou un animal doit capter la lumière rouge. Or celle-ci est très difficile à absorber.Pour pouvoir le faire, il faut posséder une composition moléculaire spécifique, capable de retenir cette lumière très peu énergétique.Et pourtant, il arrive de trouver des plantes ou des animaux dont la coloration dominante est le bleu. Comment expliquer ces exceptions ?Prenons l'exemple du geai des chênes. Le corps de ce petit passereau est plutôt brun et rose, mais certaines de ses plumes sont bleues. Ce n'est pas dû à l'existence d'un pigment bleu, qui ne colore le plumage ou le pelage d'aucun animal.Comme souvent quand il s'agit de cette couleur bleue, sa perception est due à un effet d'optique. En fait, si nos yeux perçoivent cette teinte, c'est en raison des trous minuscules qui aèrent la structure des plumes.Ce sont ces orifices, en effet, qui, du fait de leur taille, diffractent la lumière d'une certaine façon. C'est cette diffraction qui amène nos yeux à percevoir telle ou telle couleur.Pourtant, les jours de beau temps, le ciel est bien bleu. Pour expliquer cela, il faut rappeler que la lumière du Soleil, composée de plusieurs couleurs, se diffuse par le biais des molécules de l'atmosphère terrestre, surtout celles d'oxygène et d'azote.Si, dans le ciel, le bleu est plus visible que d'autres couleurs, c'est parce que la longueur d'onde de cette teinte, plus courte, correspond à la taille de ces molécules.Quant à la mer, que nous voyons bleue également, elle doit cette teinte à la présence des molécules d'eau qui, captant surtout la lumière rouge et jaune, laisse toute la place au bleu. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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  • Pourquoi les astronautes ont-ils mal à la tête dans l'espace ?
    Rediffusion On le sait, les séjours dans l'espace peuvent affecter l'organisme. Une récente étude vient d'en apporter une nouvelle preuve : les astronautes auraient des maux de tête fréquents.Les scientifiques ont notamment recueilli les déclarations de cosmonautes de l'Agence spatiale européenne et de la Nasa qui, de 2011 à 2018, avaient eu l'occasion de séjourner dans la Station spatiale internationale.Certains d'entre eux avaient déjà eu mal à la tête au cours de l'année précédente, d'autres n'ayant par contre jamais souffert de migraines. Mais aucun d'entre eux n'avait eu à subir de maux de tête récurrents.Or, 22 astronautes ont déclaré avoir ressenti des maux de tête, une ou plusieurs fois, après des séjours dans l'espace. En tout, près de 380 maux de tête ont été signalés à l'occasion de cette étude.Rien d'étonnant à cela d'après les auteurs de l'étude. En effet, les modifications de la gravité impactent le cerveau. Et perturbent le système vestibulaire, responsable de notre équilibre et de notre aptitude à nous repérer dans l'espace.Notre cerveau serait pris, en quelque sorte, dans un conflit entre les perceptions qu'il s'attend à ressentir, dans un environnement normal, et celles qui lui parviennent réellement.C'est ce conflit qui provoquerait le mal de l'espace éprouvé par les cosmonautes. Or celui-ci provoque, entre autres désagréments, des maux de tête et même des migraines.D'une manière générale, le cerveau est mis à rude épreuve dans l'espace. Selon les scientifiques, il lui faudrait même environ trois ans pour retrouver son état normal. Entre autres effets de ces voyages dans l'espace, le cerveau se dilaterait, ce qui entraînerait des maux de tête.Et ce problème de santé n'est pas anecdotique. En effet, plus de 90 % des astronautes en souffriraient. Très gênants, ces maux de tête rendent les cosmonautes moins performants et risquent de compromettre leur mission.Avant de mettre au point des méthodes de soin, propres à les soulager, d'autres recherches sont nécessaires. Elles permettront de mieux cerner l'ensemble des causes de ce phénomène. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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  • Pourquoi parle-t-on des « diamants de sang » ?
    Rediffusion Les "diamants de conflit", nommés aussi "diamants de sang", proviennent pour la plupart du continent africain. S'ils sont appelés ainsi, c'est parce qu'ils sont utilisés par des groupes armés à des fins particulières.En effet, ils permettent à certaines de ces bandes de financer des actions armées destinées à renverser des gouvernements considérés comme légitimes par la communauté internationale.D'autres groupes, ou les mêmes, sont également soupçonnés de se servir de ces diamants pour financer des activités criminelles ou mener des actions violant les droits de l'Homme.Ces "diamants de sang", qui alimentent donc des conflits meurtriers et encouragent la violence, représenteraient environ 15 % du commerce mondial de ces gemmes.Depuis une vingtaine d'années, des tentatives ont été faites pour limiter le pouvoir de nuisance de ces "diamants de conflit". La principale initiative, à cet égard, a abouti à la mise en place, en mai 2.000, du "processus de Kimberley".Il s'agit d'un forum de négociation réunissant, autour de la table, des États, mais aussi des représentants de la société civile et de l'industrie du diamant. Le but de ce forum est d'empêcher l'introduction des "diamants de sang" dans le marché international.Pour y parvenir, les participants au processus de Kimberley ont mis au point un système de certification internationale des diamants. Elle donnerait aux acheteurs l'assurance que les diamants acquis ne sont pas des "diamants de sang".Mais certains partenaires, qui se sont d'ailleurs retirés du processus, jugent le dispositif inefficace. Il ne permettrait pas de connaître avec certitude l'origine des diamants.D'autres estiment trop restrictive la définition donnée par le processus de Kimberley. En effet, seuls sont considérés comme des "diamants de conflit" ceux qui permettent à des groupes armés de lutter contre des gouvernements légitimes.Une définition qui, à l'heure actuelle, ne concernerait que les diamants produits dans certains secteurs de la République centrafricaine. Alors que, pour certains observateurs, ces diamants seraient extraits dans bien d'autres zones, et pas seulement au profit de guérillas rebelles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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  • Rediffusion - Qu'est-ce que le mythe du rayon de la mort d'Archimède ?
    Rediffusion Dans les films de science-fiction, ou les bandes dessinées, un "rayon de la mort" surgit parfois, sous forme de laser, d'un revolver, ou d'un fusil, et foudroie l'ennemi.Mais cette expression est souvent réservée à une expérience que certains prêtèrent au savant grec Archimède. En effet, durant le siège de Syracuse par les Romains, entre 214 et 212 avant notre ère, le savant aurait réussi à enflammer des bateaux ennemis en utilisant des miroirs pour concentrer sur eux la chaleur du soleil.En fait, cette action semble relever davantage de la légende que de l'Histoire. Et pour cause : il semble que personne n'ait réussi à reproduire cette expérience.Au début du XVIIe siècle, Descartes avait d'ailleurs indiqué qu'à son avis, ce "rayon de la mort" était impossible à produire. On cite bien quelques tentatives en ce sens, comme celles de l'ingénieur et inventeur américain Nikola Tesla, qui n'est cependant pas allé jusqu'au bout de ses recherches.Mais voilà que le sujet est à nouveau mis sur le tapis. Et par un adolescent canadien de 13 ans. En effet, celui-ci a décidé de reconstituer l'événement dont fut témoin Archimède, voilà plus de 2.000 ans.Il a donc réalisé une maquette représentant la cité de Syracuse, un navire au large et, en haut d'une tige métallique, une boule jaune représentant le soleil.Au lieu de la chaleur de cet astre, il a eu recours à celle de lampes chauffantes, captée par des miroirs concaves. Et il a constaté que, plus il augmentait la puissance des lampes, plus le navire visé par ce soleil artificiel devenait chaud.Mais il n'a pourtant pas pris feu. Semblant au fait de ces questions, le collégien en a profité pour rappeler que la présence du soleil et de miroirs ne suffisait pas pour enflammer la cible.Il fallait aussi tenir compte d'éventuels nuages dans le ciel, de la distance à laquelle se trouve la cible visée, ici des bateaux, et de la nature du bois composant la coque des navires. Pour l'instant, le "rayon de la mort" n'a toujours pas surgi ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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  • Pourquoi les « bips » des hôpitaux sont-ils nuisibles ?
    Rediffusion L'hôpital n'est pas un lieu calme. Des portes s'ouvrent et se ferment sans cesse, des pas se font entendre dans les couloirs et des médicaments ou des repas sont portés sur des chariots dont les roulettes font aussi du bruit.Mais d'autres sons sont tout aussi insistants, voire davantage. Ils viennent de tous les "bips" produits par ces machines qui surveillent notre santé.Il peut s'agir des "moniteurs", ces appareils qui contrôlent en permanence l'état des patients, des machines utilisés lors des dialyses ou encore des pompes à perfusion.Tous ces sons accumulés finissent par produire un bruit de fon gênant, aussi bien pour les patients que pour le personnel soignant. Et cet environnement sonore envahissant se révèlerait finalement improductif.En effet, le personnel entendrait trop d'alarmes pour y faire vraiment attention. Environ un millier se déclencherait chaque jour sur leur lieu de travail.Cette insensibilité progressive aux alarmes serait fatale à de nombreux patients. Selon une récente étude, une telle inattention aurait provoqué le décès de 566 personnes aux États-Unis, de 2005 à 2010.Par ailleurs, ces "bips" incessants et répétitifs seraient une réelle cause de fatigue pour les personnels soignants. Un constat d'autant plus préoccupant que seulement 15 % de ces signaux sonores auraient une réelle importance.Des chercheurs se sont penchés sur cette question, essayant de découvrir des sons moins invasifs. Une étude a été menée en ce sens, avec une quarantaine de participants. Ils ont fini par identifier des sons qui, tout en étant aisément perceptibles, n'occasionnaient pas de fatigue particulière.C'était notamment le cas du son produit par le contact de deux verres. À condition d'adopter une tonalité assez basse, il s'agissait là d'un son à la fois audible et peu invasif. Il semblerait donc tout indiqué pour remplacer les "bips" des hôpitaux.Certains chercheurs montrent cependant un certain scepticisme. Pour eux, tout son, pour peu qu'il soit répété sans cesse, finit par induire une fatigue et même une certaine forme de stress. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:08

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