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Contact - avec Stéphan Bureau

Podcast Contact - avec Stéphan Bureau
Les Productions de la Tête Chercheuse Inc.
Stéphan Bureau mène de longs entretiens avec des invités qui pensent, créent ou façonnent notre monde. Dans l’air du temps sans être dans l’actualité brûlante, ...

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5 of 100
  • « Je suis complètement perdu sur cette Terre, c’est d’ailleurs pour ça que j’écris. » Entretien avec l’écrivain Frédéric Beigbeder
    Frédéric Beigbeder ne fait pas consensus, c’est le moins qu’on puisse dire. Il refuse cependant l’étiquette de provocateur. Chroniqueur littéraire au Figaro, il est l’auteur de plusieurs romans qui lui ont valu la réputation d’écrivain polémique, au style caustique. Reconnu pour son image de fêtard, il dit aujourd’hui préférer le silence des monastères. La fête permanente n’était-elle donc qu’une fuite ? Beigbeder confie ses prises de conscience des dernières années, qui l’amènent à réfléchir à sa génération et à notre époque. Derrière cette expression de « drague à la française » aux allures de licence, il tente de penser la séduction à l’ère post-Me Too. Exercice audacieux après avoir été accusé d’agression sexuelle, une affaire classée sans suite par la Justice française. « C’est un rééquilibrage nécessaire, il faut maintenant que les femmes prennent le pouvoir », dit-il. Il y a quelques années, il publiait Confessions d’un hétérosexuel légèrement dépassé, un livre qui a déclenché une très violente campagne pour le faire taire. Intimidations, manifestations, sa maison familiale a même été taguée alors que ses enfants y dormaient. C’est à ce moment qu’il prend la pleine mesure du danger de la cancel culture, qu’il assimile à une forme de totalitarisme. Frédéric Beigbeder vient de publier Un Homme seul, portrait impudique et très émouvant de son père distant.Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
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    1:04:39
  • « Les grandes saloperies dans l’histoire humaine se font presque toujours au nom du bien. » Entretien avec l’écrivain Alexandre Jardin
    Alexandre Jardin a d’abord bâti sa réputation avec des romans qui ont rapidement conquis un vaste public. De Bille en tête, en passant par Le Zèbre, Le Zubial ou encore L’Île des gauchers, le prodige des lettres françaises accumule les succès. Le jeune premier de la littérature a cependant fait place, depuis 2015, au citoyen engagé. Une sortie côté cour pour revenir à Jardin ! Il s’engage dans l’aventure politique, par le haut, en tentant de recueillir les 500 signatures de parrainage requises pour se présenter aux élections présidentielles. L’opération n’aboutit pas mais marque un changement pour Alexandre Jardin. Émancipé du « mépris de classe » d’une certaine élite parisienne, il part à la rencontre du peuple français.Il s’intéresse aux injustices qui frappent les gens d’en bas, et s’engage auprès de ces oubliés, les « gueux ». « Cela fait assez longtemps que je vois fonctionner ce système assez déconnecté avec un peuple qui va de plus en plus vers les extrêmes et qui se radicalise, parce que les gens sont en colère. On les traite de nazis, ils ne le prennent pas très bien, dans la réalité c’est pas ça, c’est une colère, une vraie colère. » Une colère qui pourrait s’accélérer avec la création de Zones à Faibles Émissions et rendra bientôt plusieurs villes inaccessibles aux voitures jugées trop polluantes. Une mesure vertueuse, verte, qui pénalise des millions de Français parmi les plus pauvres, incapables de changer de voiture pour adhérer aux nouvelles règles. De la discrimination sociale au nom de la menace écologique. Cherchez l’erreur.Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
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    1:12:29
  • « C’est presque louche de ne pas être traité de fasciste de nos jours. » Entretien avec Jean Birnbaum, journaliste et essayiste
    Jean Birnbaum est journaliste et dirige depuis 2011 le Monde des livres, supplément hebdomadaire du journal Le Monde. Homme de gauche, il s’interroge sur la place de la nuance dans nos sociétés polarisées, tout particulièrement dans les médias qui ne sont pas les arbitres neutres du débat. L’heure est aux injonctions, nous sommes sommés de choisir notre camp. Dans les guerres idéologiques qui nous déchirent, on ne prend pas de prisonniers ! Quelle place alors pour réfléchir avec nuance ? Peut-on même prendre le risque de penser contre soi pour essayer de mieux comprendre l’autre ? Dans notre entretien, Jean Birnbaum reconnaît volontiers qu’il a lui-même succombé à cette tentation dans son travail au Monde des livres. C’est peut-être cette appréhension de ses propres angles morts qui lui donne envie d’écrire Le courage de la nuance en 2021. Un livre qui invitait au dialogue alors que nous étions à couteaux tirés depuis plusieurs mois en raison de la pandémie. « La nuance, c’est tout sauf de la tiédeur. C’est une capacité à être mobile, à bouger par rapport à ses propres préjugés, à ses propres idéologies, à remettre du jeu dans ses arguments, dans sa vie. » En 2023, il publiait Seuls les enfants changent le monde, aux éditions du Seuil, un essai sur le pouvoir miraculeux de la naissance d’un enfant dans l’existence de ceux qui choisissent d’en faire. Face à une génération réticente à l’idée de fonder une famille, Birnbaum plaide pour l’intrusion subversive de la vie !Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
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    1:10:31
  • « Le rôle d’un diplomate c’est de parler avec des gens qui ont du sang sur les mains ». Entretien avec le journaliste Régis Le Sommier
    Régis Le Sommier est journaliste, grand reporter, longtemps au service de Paris Match dont il a aussi été le rédacteur en chef adjoint avant d’en être congédié en 2021. Un désamour entre lui et l’équipe éditoriale qui s’amorce, peut-être, après avoir décroché un entretien exclusif, un scoop dans le jargon, avec le président syrien, Bachar al-Assad. Le journaliste aurait été trop complaisant avec un dictateur qui avait du sang sur les mains. “Ce qui m’a surpris, et je vous le dis du fond du cœur, c’est de m’en prendre autant plein la figure simplement pour avoir tendu un micro à un dictateur. Je n’ai jamais, dans mes questions, été d’une quelconque façon indulgent avec Bachar al-Assad. J’ai cherché à comprendre les motivations du personnage pour mener l’action qu’il menait. Au lieu de juger les réponses de Bachar al- Assad, ou de les critiquer, certains confrères, mais aussi des politiques, s’en sont pris à moi.” Le vers était probablement dans le fruit. La suite du parcours de Le Sommier le mène à animer son propre média, Omerta, un nom en forme de programme. Une certaine loi du silence serait-elle une règle tacite du métier de journaliste ? Régis Le Sommier semble poser la question. Se portant à la défense d’un journalisme qui écoute les points de vue de tous les camps, on l’a accusé plus récemment d’être pro-russe. Un passage au média Russia Today n’a certainement pas contribué à faire taire ceux de ses collègues qui ont instruit son procès. Au cours de sa longue carrière, Régis Le Sommier a couvert de nombreuses guerres, en Irak, en Afghanistan, en Syrie, et en Libye, entre autres. Il est l’auteur de plusieurs livres. Le plus récent, Qui est le diable, l’autre ou l’Occident ? vient de paraître aux éditions Max Milo. Il pose une question importante: Si l’ennemi d’aujourd’hui est l’ami d’hier, peut-il redevenir un ami demain ?Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
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    1:20:42
  • « Avant 68, on pensait que l’individu devait quelque chose à la société. Après 68, on pense que la société doit quelque chose à l’individu. » Entretien avec l’historien et journaliste Jean Sévillia
    Jean Sévillia est historien et journaliste, il fait une une bonne portion de sa carrière au Figaro magazine. Auteur de plusieurs livres, il s’attaque en 2000 à une forme de terreur intellectuelle qui frapperait depuis la fin de la Seconde Guerre les intellectuels et journalistes qui auraient eu la mauvaise idée de penser en dehors des clous de la gauche. 25 ans plus tard, l’historien, et homme de droite parfaitement assumé, propose une mise à jour augmentée de son livre; Les Habits neufs du terrorisme intellectuel. Premier constat, les méthodes de la « cancel culture » qui marquent l’époque trouvent leurs racines profondes dans une tentation totalitaire qui n’est pas nouvelle ! « Dans terrorisme intellectuel, y’a le mot terreur. Moi je le rappelle. La révolution française c’est à la fois 1789, les droits de l’homme, mais aussi 1793, la terreur, je coupe la tête de celui qui ne pense pas comme moi. Mais le terrorisme intellectuel, au fond c’est ça. Tu ne penses pas comme moi alors je ne te coupe pas la tête, mais la parole. T’as plus le droit de parler. Il y a des citoyens qui sont légitimes, et d’autres qui ne le sont pas, légitimes ! »Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
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    1:00:27

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About Contact - avec Stéphan Bureau

Stéphan Bureau mène de longs entretiens avec des invités qui pensent, créent ou façonnent notre monde. Dans l’air du temps sans être dans l’actualité brûlante, Contact se veut une tribune plurielle pour sortir des sentiers battus du prêt-à-penser.
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