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Choses à Savoir
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  • Google va abandonner son activité pub ?
    C’est une onde de choc dans le monde du numérique : Google est officiellement reconnue coupable d’abus de position dominante dans le secteur de la publicité en ligne. Pendant plus de dix ans, le géant de Mountain View aurait manipulé l’écosystème publicitaire à son avantage, au détriment de la concurrence.Le Département de la Justice américain ne compte pas en rester là. Le 6 mai, il a proposé une sanction radicale : le démantèlement partiel de l’activité publicitaire de Google, avec la vente de deux de ses outils clés – AdX et DFP. Le premier est une place de marché où les espaces publicitaires sont achetés et vendus aux enchères en temps réel. Le second, un gestionnaire qui aide les éditeurs à organiser la diffusion de leurs publicités sur sites, applis ou vidéos.Problème : ces deux plateformes sont au cœur du modèle économique de Google, qui a généré près de 273 milliards de dollars en revenus publicitaires en 2024. En contrôlant toute la chaîne – de l’éditeur à l’annonceur – Google verrouille le marché et s’offre un avantage considérable. Et ce n’est pas tout : ces outils alimentent aussi sa collecte de données, optimisant son ciblage publicitaire. Google conteste fermement ces recommandations, les jugeant injustifiées et nuisibles pour les éditeurs comme pour les annonceurs. Elle propose des mesures alternatives, moins contraignantes. Mais cette affaire n’est pas isolée : dans un autre procès, le DoJ exige aussi la vente de Chrome, son célèbre navigateur. Une demande restée lettre morte depuis un an. Face à ces tensions, la question reste ouverte : les États-Unis vont-ils vraiment oser démanteler une partie du colosse Google ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    1:58
  • CompactGUI, l'outil magique pour gagner de la place partout ?
    Dans le grand chantier de l’optimisation de l’espace disque, un outil discret mais redoutablement efficace refait surface : CompactGUI. Ce petit logiciel open source n’est ni une nouveauté technologique, ni un produit signé Microsoft, mais il exploite une fonction bien réelle et méconnue de Windows : la commande compact.exe, présente depuis Windows 10. Son but ? Compresser les fichiers sans altérer leur fonctionnement, pour gagner de la place sans compromis.Contrairement aux archives classiques, ici, pas besoin de décompression manuelle. Les fichiers restent utilisables à tout moment : c’est Windows qui s’occupe de tout, en les décompressant automatiquement en mémoire. CompactGUI ne fait qu’ajouter une interface graphique simple et conviviale à cette fonction système. Oubliez donc la ligne de commande : quelques clics suffisent pour cibler un dossier, choisir un algorithme de compression et lancer l’opération. Et les résultats peuvent surprendre : Photoshop passe de 1,7 Go à moins de 900 Mo, le jeu ARK: Survival Evolved fond de 169 à 91 Go. Des gains impressionnants, même sur des machines modestes. Car, bonne nouvelle, l’impact sur les performances reste négligeable, y compris sur des PC anciens.Attention cependant : tous les fichiers ne sont pas égaux face à la compression. CompactGUI excelle sur des formats simples ou peu optimisés, comme les textures, sons ou fichiers de configuration d’anciens jeux. D’où son efficacité sur des titres comme Dota 2 ou Left 4 Dead 2. À l’inverse, les jeux récents déjà bien compressés, comme Cyberpunk 2077, ne verront que quelques gigaoctets s’envoler. Il y a aussi des exceptions à connaître : les jeux utilisant DirectStorage — une technologie qui transfère les données directement du SSD à la carte graphique — ne doivent pas être compressés. CompactGUI, qui s’appuie sur le processeur pour décompresser, devient ici contre-productif, voire problématique.Mais en dehors de ces cas précis, l’outil se révèle pratique et réversible. Vous pouvez annuler la compression à tout moment, et même activer un mode de surveillance automatique, qui recompresse les fichiers après mise à jour. CompactGUI ne transformera pas votre SSD de 512 Go en téraoctet magique, mais c’est une solution d’appoint idéale, surtout sur les PC portables ou les consoles Windows comme la ROG Ally. Il séduira aussi les créateurs et bidouilleurs qui jonglent avec des fichiers lourds. Un outil intelligent, sans risque, et gratuit, qui mérite de figurer dans la boîte à outils de ceux qui cherchent à faire de la place... sans tout désinstaller. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:49
  • 200 start-ups pour surpasser SpaceX en France ?
    L’espace n’est plus l’apanage des agences d’État. En France, une nouvelle génération de start-up secoue le secteur, dopée par l’élan du « New Space ». Près de 200 jeunes pousses et quelque 3 000 salariés irriguent désormais le tissu spatial national, plaçant la France en tête de la course européenne, comme le souligne Jean-Marc Astorg, directeur de la stratégie au CNES. Mais face au rouleau compresseur américain SpaceX, qui vient d’obtenir le droit de fonder sa propre ville au Texas, l’Europe doit encore affronter un ciel semé d’obstacles.À Bordeaux, HyPrSpace développe des moteurs-fusées hybrides. « Sans le New Space, on serait tous chez SpaceX ! » lâche, franc, son directeur de la stratégie Sylvain Bataillard. Une vision partagée par une génération audacieuse, à l’image de Stanislas Maximin, 25 ans, qui pilote la start-up Latitude et son mini-lanceur Zephyr, avec 50 tirs annuels prévus. MaiaSpace, spin-off d’ArianeGroup, incarne cette hybridation entre tradition et disruption. Son patron, Yohann Leroy, assume une approche agile et décomplexée : « On n’est pas obligé de réussir du premier coup. » Cette constellation française couvre tout le territoire : Unseenlabs à Rennes traque les navires depuis l’orbite ; Spartan Space à Marseille imagine nos habitats lunaires ; Miratlas, près d’Aix, étudie la transparence du ciel pour les communications optiques. Un dynamisme nourri par les transferts de technologies issus du CNES, mais freiné par un obstacle majeur : le financement.Malgré un investissement privé en hausse — entre 500 et 700 millions d’euros depuis 2021 — on reste loin des 73 milliards de dollars injectés chaque année par les États-Unis. Le fondateur de Look Up Space, Michel Friedling, rappelle la difficulté pour ces entreprises de traverser la fameuse « vallée de la mort », quand les fonds s’amenuisent entre deux levées. Et puis, au-delà de l’économie, l’espace est aussi un enjeu géopolitique et de souveraineté. Starlink en Ukraine l’a bien montré. Pour Adel Haddoud, d’Infinite Orbits, « les orbites sont une extension de notre territoire qu’il faut pouvoir défendre ». Alors que l’Europe tente de rattraper son retard, la coopération devient cruciale. « Ceux qui réussiront sont ceux qui sauront s’unir », martèle Jean-Marc Astorg. Un message que la prometteuse Exploration Company semble déjà avoir entendu. Avec 215 millions d’euros levés, elle rêve d’envoyer un cargo — et demain, peut-être des astronautes — vers la Lune. Rien que ça. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:50
  • Une ville SpaceX au Texas ?
    Alors que Tesla voit ses ventes dégringoler et que des rumeurs évoquent un possible remplacement d’Elon Musk à sa tête, une autre entreprise du milliardaire s’illustre dans un tout autre domaine. SpaceX poursuit sa course vers les étoiles… et vers le pouvoir local. Après avoir fêté son 250e lancement de satellites Starlink, l’entreprise vient de concrétiser un vieux rêve : transformer sa base de lancement Starbase, au Texas, en véritable commune. Située près de Boca Chica, à la frontière mexicaine, Starbase est un site clé pour SpaceX. Depuis 2019, c’est là que se déroulent tests et lancements de fusées, mais aussi de plus en plus d'activités sociales : infrastructures, santé, éducation… La base est devenue une ville de fait. Désormais, elle l’est aussi de droit.Début mai, les employés de SpaceX, seuls électeurs autorisés, ont voté à 212 voix contre 6 pour la création officielle de la commune. Le minimum requis était de 143 voix. À peine les résultats annoncés, un compte officiel sur X a été lancé pour la nouvelle ville de 4,5 km². Trois responsables ont été désignés : un maire et deux commissaires… tous salariés de l’entreprise. Une fois les résultats validés dans les prochaines semaines par les autorités du comté de Cameron, SpaceX pourrait gagner une autonomie bien plus large, notamment en matière de circulation, aménagement et sécurité locale. Jusqu’ici, la société devait obtenir l’autorisation du comté pour fermer des routes ou restreindre l’accès à certains secteurs. Cette formalité pourrait bientôt disparaître. Toutefois, le juge local, Eddie Trevino, prévient : « Tout changement aux procédures établies serait inutile. »Si Elon Musk célèbre l’événement comme une victoire stratégique – notamment contre la réglementation californienne, qu’il juge trop contraignante –, les critiques ne manquent pas. Bekah Hinojosa, militante écologiste, s’inquiète d’une « intensification des opérations » : plus de décharges illégales, plus de lancements polluants, et un impact accru sur les habitats naturels. SpaceX tente de rassurer, assurant que cette mutation ne modifiera en rien ses engagements environnementaux. Mais en toile de fond, une question s'impose : jusqu’où une entreprise privée peut-elle s’imposer comme une autorité publique ? Avec Starbase, Elon Musk expérimente une ville d’entreprise à l’américaine. Et ce laboratoire grandeur nature pourrait bien inspirer d'autres milliardaires. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:35
  • La messagerie du gouvernement américain hackée en 15 minutes ?
    Imaginez : en à peine 20 minutes, un hacker met la main sur les échanges privés du secrétaire d'État américain, de la directrice du renseignement national, et même du vice-président. C’est pourtant ce qui s’est passé, en exploitant une faille introduite par un outil censé… améliorer la transparence.L’entreprise TeleMessage, basée en Israël, propose à ses clients – entreprises, agences publiques – des versions modifiées d’applications de messagerie chiffrée, comme Signal, WhatsApp ou Telegram. Objectif affiché : archiver automatiquement les échanges, afin de se conformer aux obligations légales de traçabilité dans certains secteurs, notamment la finance ou les administrations. Mais cette couche d’archivage a ouvert une brèche inattendue. Les messages, normalement chiffrés de bout en bout, sont en réalité capturés et stockés sur des serveurs externes, parfois mal protégés. Résultat : un pirate a pu récupérer des fragments de conversations sensibles, ainsi que des noms, numéros de téléphone et identifiants d’accès à l’interface de TeleMessage.Interrogé par 404Media, le hacker explique que "ce n’était vraiment pas très difficile". Parmi ses trouvailles : des échanges impliquant des hauts responsables politiques, des agents de la douane américaine, des policiers de Washington et des salariés de géants de la cryptomonnaie comme Coinbase. TeleMessage se défend : dans une vidéo désormais retirée, la société affirme ne pas compromettre le chiffrement de Signal. Pourtant, la fondation Signal, à l’origine de l’application, rappelle qu’elle ne peut garantir la sécurité des versions modifiées. Une affaire qui pose une question centrale : jusqu’où peut-on altérer un outil sécurisé au nom de la conformité réglementaire, sans mettre en péril la confidentialité des échanges ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:11

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