Powered by RND
PodcastsBusinessGestionnaires en action Podcast

Gestionnaires en action Podcast

Les Affaires
Gestionnaires en action Podcast
Latest episode

Available Episodes

5 of 104
  • S1E261: Bourse: un peu de Couche-Tard et bilan mi-année avec François Rochon
    GESTIONNAIRES EN ACTION. Les conflits géopolitiques mondiaux et les barrières tarifaires ont-ils créé des occasions d'investissements sur les marchés boursiers? François Rochon, président et gestionnaire de portefeuille à Giverny Capital, soutient qu'il existe toujours de bonnes occasions d'achat en Bourse. Après un commentaire sur les plus résultats trimestriels d'Alimentation Couche-Tard (ATD, 68,90$), qu'il qualifie de «corrects, mais sans plus», le dirigeant estime que les six premiers mois de l'année ont encore une fois démontré que les investisseurs boursiers n'appréciaient pas l'instabilité, mais qu'il fallait être capable de ne pas laisser les émotions prendre le dessus en périodes de reculs. «On l'a vu au début d'avril quand les marchés boursiers américains ont rapidement reculé de plus de 20% lorsque le président américain Donald Trump a annoncé sa vague de tarifs douaniers. Une semaine plus tard, il a ensuite calmé le jeu et les marchés ont presque récupéré tout le terrain perdu», philosophe-t-il. À ce jour, l'indice S&P 500 est même en hausse d'environ 4% depuis le début de l'année, alors que la progression de l'indice canadien S&P/TSX est de 8%. «Aux États-Unis les marchés boursiers dans leur ensemble ont toutefois moins bien performé. Par exemple, le Russell 2000 est en repli de 3% depuis janvier. De plus, en calculant les variations des taux de change, les Canadiens qui ont investi aux États-Unis cette année ont enregistré des rendements négatifs», précise-t-il. Il ajoute qu'à court terme, les rendements boursiers n'ont pas une grande signification. «Il faut rester concentré sur le long terme. Si on possède de bonnes entreprises dont la valeur intrinsèque progresse chaque année, éventuellement, leurs titres vont bien faire», dit-il. Des occasions à saisir dans les titres de produits de luxe? François Rochon soutient qu'il existe toujours des titres favoris de la foule et d'autres qui sont en défaveur. «Je dirais en ce moment, un endroit où je vois des occasions, c'est du côté des produits de luxe. Ça a été une période difficile depuis quelques trimestres pour les produits de luxe. Les consommateurs à la grandeur de la planète sont un peu échaudés par l'inflation et ça a affecté l'industrie. À mon avis, une des plus belles entreprises dans ce secteur-là, c'est LVMH (MC, 437,55 euros, Bourse de Paris), qui possède entre autres Louis Vuitton. Je pense que c'est une excellente entreprise», croit-il. Il concède que les derniers trimestres ont été décevants, mais qu'un investisseur patient qui conserverait le titre cinq ans et plus devrait être récompensé. Le gestionnaire de portefeuille n'est toutefois pas prêt à investir dans le secteur de la défense pour profiter de la manne qui sera éventuellement générée par la hausse des dépenses des pays membres de l'OTAN. «On n'aime pas trop le secteur parce qu'avec le politique, on devient tributaires de multiples facteurs qu'on ne contrôle pas», dit-il. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
    --------  
    6:35
  • S1E260: Bourse : la Fed a raison de continuer de défier Donald Trump
    GESTIONNAIRES EN ACTION. La Réserve fédérale américaine a choisi de garder son taux directeur entre 4,25% et 4,5% cette semaine pour de bonnes raisons, estime Julie Hurtubise, conseillère en placements principale à Gestion de patrimoine TD. «La Fed a choisi la prudence. Elle pourrait reprendre son cycle d'assouplissement monétaire prochainement, mais n'a pas fourni beaucoup d'informations à ce sujet. Puisque le consensus était qu'il n'y aurait pas de baisse de taux, Donald Trump avait déjà fait connaître son mécontentement avant la décision», rappelle-t-elle. Julie Hurtubise précise que la Fed a malgré tout laissé entendre qu’elle pourrait abaisser son taux directeur à deux reprises d’ici la fin de 2025, mais a retiré une baisse prévue en 2026. «Le message de la Fed était cohérent, l'inflation est toujours trop élevée, le marché de l'emploi est robuste et les risques liés aux tarifs et à la géopolitique persistent», dit-elle. L’inconnue des conflits géopolitiques Sur les marchés boursiers, le conflit entre Israël et l'Iran retient l’attention. Malgré tout, à ce jour, on n’a pas constaté d’effet de contagion sur les marchés boursiers nord-américains. «Pour l'instant, la réaction a été de courte durée. C'est souvent le cas avec des tensions géopolitiques lorsqu'elles se retrouvent assez loin des marchés nord-américains. Par contre, on est un peu plus sensibles lorsqu’un conflit frappe cette région parce que ça entraîne souvent une hausse marquée des prix de l'énergie. D’une façon indirecte, on pourrait revoir des pressions inflationnistes liées à la hausse des prix du pétrole, ce qui pourrait entraîner aussi un ralentissement économique mondial», explique-t-elle. Julie Hurtubise soutient que lorsque l’économie mondiale doit composer avec des conflits géopolitiques, les secteurs défensifs comme les pharmaceutiques, la consommation de base, les infrastructures et les services à la collectivité ont tendance à faire preuve de plus de résilience en Bourse. À l’inverse, selon elle, les entreprises les plus à risque sont celles qui font beaucoup de commerce international et dont les chaînes d’approvisionnement traversent les zones de guerre.Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
    --------  
    5:12
  • S1E259: Bourse: voici comment Dollarama a réussi à confondre les sceptiques
    GESTIONNAIRES EN ACTION. Dollarama (DOL, 193,94 $) a publié des résultats financiers du premier trimestre de son exercice 2026 supérieurs aux prévisions des analystes le 11 juin. Le titre a très bien réagi en Bourse, s’appréciant de 10% durant la séance qui a suivi la publication des résultats. Selon Luc Girard, gestionnaire de portefeuille à Noël Girard Lehoux, Valeurs mobilières Desjardins, trois éléments fondamentaux expliquent l’enthousiasme des investisseurs envers la performance de Dollarama. «Premier élément, une croissance des ventes de magasins comparables de 4,9 %. Le deuxième élément, je vous dirais que ce sont les marges brutes qui sont restées quand même élevées, malgré des vents contraires comme les coûts de main-d'oeuvre, la logistique et le taux de change. Et le troisième élément, je vous dirais que c'est la perspective optimiste pour l'année entière», explique-t-il. Revenant sur la hausse de 4,9% des ventes de magasins comparables, une mesure clé de la performance des détaillants, Luc Girard précise que Dollarama tire bien son épingle du jeu. «Quand on regarde la consommation des ménages, on voit un phénomène de plus en plus important qu'on appelle le ‘downtrading’, qu'on pourrait traduire en français par un ajustement des habitudes de consommation. Premièrement, le consommateur va réduire ses dépenses, mais en second lieu, il va aussi se replier vers des options qui sont beaucoup moins coûteuses, ce qui crée automatiquement des occasions pour la société», dit-il. Luc Girard explique aussi comment la société pourrait encore améliorer ses marges bénéficiaires d’ici la fin de l’exercice 2026 en misant sur quatre piliers : son pouvoir de négociation, l’optimisation des stocks, sa chaîne d’approvisionnement et sa capacité à relever les prix de certains produits. Le gestionnaire de portefeuille aborde également l’expansion en Amérique latine et au Mexique, de même que l’acquisition de la chaîne australienne The Reject Shop. La transaction pour l’acquisition de cette dernière devrait se conclure cet été. Signe que les résultats trimestriels ont été une surprise pour tout le monde, les 15 analystes qui suivent le titre de Dollarama avaient, en moyenne, un cours cible sur un an d’un peu plus de 178$ au moment où les chiffres ont été dévoilés, selon des données de LSEG Refinitiv. Or, le titre a terminé la séance du 11 juin à 192,99$.Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
    --------  
    6:55
  • S1E258: États-Unis : les « justiciers obligataires » à l’oeuvre
    GESTIONNAIRES EN ACTION. On parle beaucoup des obligations à 30 ans du gouvernement américain, qu’on appelle aussi les bons du Trésor, depuis quelques jours, dont les taux d'intérêt ont grimpé autour de 5 %. Pourquoi est-ce que ça retient autant l'attention? «Parce que quand le marché obligataire parle, les gouvernements écoutent. Puis le marché obligataire, dans le moment, le message qu'il est en train d'envoyer, c'est qu'il est très inquiet de la direction du déficit américain», explique Sébastien Mc Mahon, stratège en chef, économiste sénior et gestionnaire de portefeuilles à iA Gestion mondiale d’actifs. Il ajoute qu’en ce moment, le déficit américain est à environ 7% du PIB du pays, ce qui est énorme et beaucoup plus élevé qu’au Canada, où le déficit équivaut à 2% du PIB. «Aux États-Unis, ça augmente depuis plusieurs années et quand on regarde devant, on dirait que ça devrait continuer d'augmenter. Ce n'est pas soutenable», dit-il. Selon Sébastien Mc Mahon, les « justiciers obligataires » sont à l’œuvre en ce moment. «Pensez aux fonds de pension, pensez aux grands investisseurs institutionnels… ils commencent à se demander si c'est vraiment une bonne idée de prêter de l'argent au gouvernement américain à long terme et s’il n'y aurait pas de meilleures occasions ailleurs», raconte-t-il. Pour financer des déficits, les gouvernements doivent emprunter en émettant des bons du Trésor. Si les taux d’intérêt de ces titres grimpent, il devient de plus en plus coûteux de s’endetter. Baisses d’impôts au menu Malgré tout, un important projet de loi qui prévoit d’importantes baisses d’impôts a franchi une première étape cette semaine, même si ces dernières réduiraient considérablement les revenus du gouvernement américain. «Les taux obligataires ont réagi aux négociations et à tout ce qui se tramait pour ce projet de loi. Probablement que ça va prendre encore plusieurs mois avant que le projet de loi soit adopté. Il peut encore changer beaucoup», précise-t-il. «Si le projet de loi était approuvé par le Sénat dans sa forme actuelle, les baisses d’impôts mettraient encore plus de pression sur le gouvernement américain pour relever les barrières tarifaires afin d’aller chercher des revenus supplémentaires», juge-t-il. Baisses des dépenses et… des revenus Depuis le début de la présidence de Donald Trump cette année, on veut réduire les dépenses de l'État. De l'autre, on veut aussi réduire les revenus de l'État avec les baisses d'impôts. Selon Sébastien Mc Mahon, l’adéquation entre ces deux variables demeure un facteur de risque important. «Il y a une perception importante chez les observateurs politiques et les économistes, mais aussi dans le marché en ce moment, que ça va prendre une crise financière pour forcer le politique à agir. Quand est-ce qu'on va s'en aller vers un budget qui va être plus équilibré? C'est là que les inquiétudes sont installées», dit-il. Le stratège ajoute que les hausses de taux obligataires à long terme pourraient aussi toucher le Canada si les marchés financiers devaient se montrer insatisfaits du prochain budget fédéral, qui sera dévoilé à l’automne.Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
    --------  
    6:16
  • S1E257: Bourse : la plus grande inquiétude n’est pas la décote de la dette américaine
    GESTIONNAIRES EN ACTION. L’indice canadien S&P/TSX performe mieux que l’indice phare de la Bourse américaine, le S&P 500, depuis le début de l’année. La situation s’explique facilement, selon Marc L’Écuyer, gestionnaire de portefeuille à Cote 100. «Je pense que si on remonte justement au début du mois d’avril, ce qu'il faut retenir, c'est que c'est dangereux de négocier sur les marchés boursiers à court terme, en fonction des nouvelles. La situation peut changer rapidement», précise-t-il. Selon lui, la surperformance du S&P/TSX depuis le début de l’année est attribuable à l’excellente performance d'un seul secteur. «Le secteur aurifère est en hausse de 30 % depuis le début de l'année. Mais malgré tout, quand on regarde les autres secteurs en détail, ils ont quand même bien fait aussi», explique-t-il. Les baisses d'impôts avant la décote Marc L’Écuyer ne croit pas que la décote de la dette américaine par l’agence Moody’s, annoncée le 16 mai, soit responsable de la sous-performance du S&P 500 par rapport à l’indice S&P/TSX. «La sous-performance date de plus longtemps. Ça ne fait pas seulement une semaine qu'on voit une surperformance de l’indice canadien», dit-il. Selon lui, le gouvernement américain, le Congrès et le Sénat, négocient un programme de réduction d'impôts qui va être en bonne partie financé par de la dette et non uniquement par une réduction des dépenses. «Je pense que ça, ça pourrait inquiéter les marchés. On le voit depuis quelques jours avec les hausses de taux d'intérêt à long terme aux États-Unis», croit-il. Il soutient que le gouvernement américain ne peut pas continuer de générer un déficit qui est l’équivalent de 6%-7% du PIB alors que le pays est en période de plein emploi. Le gestionnaire de portefeuille ajoute que la saison des résultats financiers du premier trimestre a pu profiter des appréhensions entourant la guerre tarifaire. Le vrai test, selon lui, s’amorcera dans quelques mois lorsque les résultats du trimestre en cours seront dévoilés, mais s’étirera au deuxième semestre de 2025.Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
    --------  
    5:25

More Business podcasts

About Gestionnaires en action Podcast

Le balado Gestionnaires en action traite de l'actualité boursière avec différents gestionnaires de portefeuille.
Podcast website

Listen to Gestionnaires en action Podcast, Planet Money and many other podcasts from around the world with the radio.net app

Get the free radio.net app

  • Stations and podcasts to bookmark
  • Stream via Wi-Fi or Bluetooth
  • Supports Carplay & Android Auto
  • Many other app features

Gestionnaires en action Podcast: Podcasts in Family

Social
v7.18.7 | © 2007-2025 radio.de GmbH
Generated: 6/29/2025 - 4:34:09 PM