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Choses à Savoir - Culture générale

Choses à Savoir
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  • Quelle est l'origine de la formule “Ave cesar, ceux qui vont mourir te saluent" ?
    Pour écouter mon podcast Sciences:Apple Podcasts:https://itunes.apple.com/fr/podcast/choses-a-savoir-tech/id1057845085?mt=2Spotify:https://open.spotify.com/show/7MrYjx3GXUafhHGhgiocej--------------------L’expression « Ave Caesar, morituri te salutant » — « Salut à toi, César, ceux qui vont mourir te saluent » — évoque aujourd’hui l’image de gladiateurs saluant l’empereur avant un combat à mort. Pourtant, cette représentation populaire est historiquement fausse. Les gladiateurs n’ont, semble-t-il, jamais prononcé cette phrase avant leurs affrontements. Son origine est bien plus ponctuelle, presque anecdotique, et remonte à un unique épisode de l’histoire romaine.Nous sommes en 52 après J.-C., sous le règne de l’empereur Claude. À cette époque, Rome célèbre l’inauguration d’un immense bassin artificiel destiné à accueillir une naumachie, un spectacle grandiose de bataille navale reconstituée. Pour divertir la foule, Claude fait affronter sur l’eau plusieurs milliers d’hommes, souvent des condamnés, des prisonniers de guerre ou des esclaves, contraints de s’entre-tuer dans une reconstitution sanglante.Selon l’historien Suétone, ces combattants, avant de s’élancer, se rangèrent devant l’empereur et lui lancèrent cette phrase : « Ave, imperator, morituri te salutant ». Ce n’était pas un cri d’honneur, mais plutôt une supplication ironique et désespérée. En saluant l’empereur, ils imploraient sa clémence, espérant qu’il les épargnerait. Loin d’être une tradition, cette salutation fut un acte isolé, une tentative d’émouvoir Claude.Et, fait rare dans les chroniques romaines, il semble que l’empereur ait été touché. Pris de compassion, il aurait ordonné d’arrêter le combat et d’épargner les hommes. Mais, selon certaines sources, le spectacle reprit ensuite, peut-être sous la pression de la foule impatiente. Quoi qu’il en soit, cette unique scène, immortalisée par les auteurs antiques, devint le symbole de la soumission absolue au pouvoir impérial.Au fil des siècles, l’expression fut détournée et romantisée. Les artistes et écrivains du XIXᵉ siècle, fascinés par la grandeur tragique de Rome, imaginèrent les gladiateurs la prononçant avant d’entrer dans l’arène. Le cinéma et la littérature en firent une réplique héroïque, transformant une supplique d’hommes condamnés en cri de loyauté virile.En réalité, cette phrase n’était donc ni un rituel, ni un mot d’honneur, mais le témoignage ponctuel d’un désespoir collectif. Derrière la grandeur du latin, il faut y entendre non pas la gloire du combat, mais le tremblement de ceux qui savent qu’ils vont mourir — et qui, jusqu’au bout, tentent encore de vivre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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  • Pourquoi le Bluetooth vient-il d’un roi ?
    Aujourd’hui, le Bluetooth est une technologie banale. Mais saviez-vous que derrière ce nom singulier se cache une histoire étonnante, qui commence non pas dans les laboratoires de la Silicon Valley, mais en Suède, dans les années 1990.À l’époque, l’ingénieur suédois Jaap Haartsen, travaille chez Ericsson. Il cherche une solution pour remplacer les câbles entre les téléphones portables et leurs accessoires. Avec son équipe, il met au point un protocole radio à courte portée, peu gourmand en énergie, capable de connecter facilement plusieurs appareils. Et ça fonctionne dès 1994. Ensuite il est rapidement adopté par d’autres grands noms comme Nokia, IBM ou Intel, désireux de créer une norme universelle de communication sans fil.Ce protocole c'est bien sûr le Bluetooth. Mais pourquoi l’avoir appelé ainsi ? Ce nom peut sembler étrange pour une technologie high-tech ! En réalité, c’est un clin d’œil historique. Plus précisément un clin d'œil à un roi ! Harald Ier de Danemark, roi du Xe siècle, et surnommé "Dent bleue" en vieux danois. Pourquoi ce surnom ? Deux hypothèses : soit parce qu'il avait une dent morte ou cariée, qui paraissait noire ou bleuâtre ; soit parce qu'il raffolait des myrtilles. Quoi qu'il en soit, quel lien avec le Bluetooth ? Parce que ce roi est célèbre pour avoir unifié les tribus danoises et norvégiennes sous un même royaume, sans faire la guerre. Il était donc vu comme un unificateur. Or, la nouvelle technologie d'Ericsson visait précisément à « unifier » les communications entre ordinateurs, téléphones et périphériques. Le parallèle était parfait. Aujourd’hui, le Bluetooth s’est imposé comme un standard mondial. Pourtant, il n’est pas la seule technologie sans fil à courte portée. Une autre s'est développée en parallèle : le NFC (Near Field Communication). Les deux reposent sur des échanges radio à très faible distance, mais avec des objectifs différents. Le Bluetooth sert à créer un lien continu entre appareils, par exemple pour diffuser de la musique. Le NFC, lui, privilégie la simplicité et la rapidité d’échange : un contact bref suffit. Là où le Bluetooth nécessite un appairage, le NFC fonctionne souvent « par simple toucher ».Et c’est justement cette simplicité, presque instinctive, qui a permis au NFC de trouver sa place dans des usages du quotidien, en particulier dans la mobilité urbaine. À Paris par exemple, le Pass Navigo sur téléphone, disponible sur l'application SNCF Connect qui soutient cet épisode, repose précisément sur le NFC. Tickets de train, bus, métro ou tram : il suffit d’approcher votre téléphone pour valider le trajet. Plus besoin donc de se déplacer en gare ou de faire la queue pour acheter ses titres de transport en Île-de-France : tout est directement disponible sur votre smartphone. Le NFC s’est imposé comme la clé moderne dans un monde où les titres de transport, autrefois majoritairement papier, deviennent invisibles, dématérialisés et instantanés.Et c’est précisément ce que propose SNCF Connect, l’application de référence pour la réservation de train et les mobilités durables. Véritable facilitateur de mobilité, elle simplifie les trajets de millions de voyageurs en rendant chaque étape du voyage plus fluide. Chez soi, dans la rue, en gare, pendant le trajet et jusqu’à destination, SNCF Connect accompagne ses utilisateurs dans tous leurs déplacements.Pour en profiter vous aussi, rendez-vous dès maintenant sur l’application SNCF Connect. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    3:26
  • Pourquoi trouve-t-on des "ronds de sorcières" en forêt ?
    En forêt, il arrive souvent de tomber sur un cercle parfait d’herbe plus verte, ou de champignons disposés en rond. Ces formations étranges portent un nom mystérieux : les « ronds de sorcières ». Leur allure a longtemps nourri les superstitions, mais leur origine est en réalité… biologique.Au Moyen Âge, on pensait que ces cercles étaient les traces laissées par des sorcières dansant la nuit, main dans la main, autour d’un feu invisible. D’autres croyaient qu’ils marquaient le passage des fées ou des démons. Entrer dans le cercle portait malheur : on risquait, disait-on, d’être piégé dans le monde des esprits ou de mourir jeune. Ces croyances se sont transmises de génération en génération, donnant aux ronds de sorcières une aura de mystère inquiétante.La science, elle, a depuis percé le secret. Ces cercles sont en réalité formés par des champignons souterrains. Le « vrai » organisme n’est pas le chapeau visible au-dessus du sol, mais le mycélium, un réseau de filaments blancs qui se développe sous terre, à la manière d’une toile. Lorsqu’une spore tombe sur le sol, elle germe et s’étend en formant un disque. Le mycélium grandit vers l’extérieur, en cherchant de la matière organique à décomposer.Au centre du cercle, les nutriments finissent par s’épuiser : le champignon y meurt, tandis que la périphérie continue de croître. Les fructifications – ces fameux chapeaux de champignons – apparaissent alors uniquement sur la bordure encore vivante, dessinant un anneau presque parfait. D’année en année, le cercle s’agrandit, parfois de plusieurs dizaines de centimètres, pouvant atteindre jusqu’à dix mètres de diamètre !Certains de ces ronds sont si vieux qu’ils subsistent des décennies, voire des siècles. Les chercheurs ont même découvert des mycéliums vieux de plusieurs centaines d’années, toujours actifs sous terre.Et pourquoi l’herbe y pousse-t-elle plus verte ? Parce que le champignon libère dans le sol des substances qui décomposent la matière organique, enrichissant localement la terre en azote. Résultat : la végétation, stimulée, forme un anneau luxuriant.Ainsi, les « ronds de sorcières » sont le fruit d’une formidable mécanique naturelle : la croissance radiale d’un organisme invisible qui modèle la forêt à son insu. Si le mystère s’est dissipé, la poésie demeure : ces cercles rappellent, à leur manière, combien la nature sait mêler science et enchantement. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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  • Pourquoi ne fallait-il ps être impuissant au Moyen Âge ?
    Au Moyen Âge, l’impuissance masculine ne relevait pas seulement de la sphère intime : elle était une affaire publique, sociale, et parfois judiciaire. Car être impuissant, c’était risquer de perdre bien plus que sa virilité : son mariage, son honneur, et jusqu’à sa place dans la société.Tout commence avec la conception du mariage médiéval. Dans la chrétienté, le mariage n’était pleinement valide qu’à une condition : qu’il soit « consommé ». L’union charnelle était considérée comme la preuve ultime du consentement, le sceau visible de l’alliance. Sans rapport sexuel, le mariage était jugé incomplet, voire nul. Or, si un homme ne parvenait pas à remplir ce « devoir conjugal », son épouse pouvait demander l’annulation du mariage. Et pour trancher, on ne se contentait pas de témoignages : on jugeait l’impuissance… devant un tribunal.Ces tribunaux d’impuissance — apparus dès le XIIIᵉ siècle et répandus jusqu’à la fin de l’Ancien Régime — étaient saisis à la demande de l’épouse. L’homme accusé devait alors prouver qu’il était « capable ». La procédure, humiliante, prenait parfois des allures d’épreuve publique. On convoquait des médecins, des sages-femmes, voire des prêtres pour examiner l’anatomie du mari. Et, dans les cas les plus extrêmes, le juge ordonnait une « épreuve de congrès » : le couple devait avoir un rapport sexuel devant témoins pour démontrer la virilité de l’époux. Ces scènes, mêlant voyeurisme et scandale, étaient si embarrassantes qu’elles furent interdites par Louis XVI en 1677.Mais au-delà de la honte, l’enjeu était considérable. Être reconnu impuissant pouvait entraîner l’annulation du mariage, privant l’homme de sa descendance, de ses biens, et de son honneur. Dans une société patriarcale où la virilité était synonyme de pouvoir et de fertilité, l’impuissance équivalait à une forme de mort sociale. Un homme incapable de « faire son devoir » perdait toute légitimité à diriger un foyer.Certains tentaient alors de sauver leur réputation par des moyens désespérés : remèdes à base d’herbes, prières, amulettes ou consultations de charlatans. D’autres accusaient leur épouse de sorcellerie, affirmant qu’un sort avait « noué » leur virilité. Ce « nouement d’aiguillette » était un motif courant dans les procès pour sorcellerie : la faute n’était plus celle du corps, mais du démon.Ainsi, au Moyen Âge, l’impuissance n’était pas seulement une faiblesse biologique, mais une faute sociale et religieuse. Le corps de l’homme devait prouver sa puissance, non par désir, mais par devoir — car au-delà du lit conjugal, c’était l’ordre du monde qu’il fallait maintenir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:26
  • Quelle est l'origine étonnante du sushi ?
    L’histoire du sushi est bien plus ancienne — et bien plus surprenante — qu’on ne l’imagine. Avant d’être un mets raffiné servi dans les restaurants du monde entier, le sushi fut d’abord… une méthode de conservation du poisson. Rien à voir, donc, avec les bouchées délicates que l’on déguste aujourd’hui.Tout commence en Asie du Sud-Est, plusieurs siècles avant notre ère. Les pêcheurs du Mékong, puis ceux de Chine, avaient découvert un moyen ingénieux de conserver le poisson sans réfrigération : ils le salaient, puis l’enfermaient dans du riz cuit. Ce riz, en fermentant, produisait de l’acide lactique, qui empêchait la chair du poisson de se décomposer. Après plusieurs mois, on retirait le riz — devenu acide et peu appétissant — pour ne manger que le poisson, désormais parfaitement conservé. Cette pratique s’appelait le narezushi, littéralement « poisson fermenté dans le riz ».Au VIIIe siècle, cette méthode arrive au Japon, où elle est rapidement adoptée. Le Japon, archipel de pêcheurs, y trouve un moyen idéal de préserver ses ressources marines. Mais peu à peu, les Japonais, fins gastronomes, vont transformer cette technique de survie en art culinaire. D’abord, ils raccourcissent la durée de fermentation : quelques semaines au lieu de plusieurs mois. Puis, ils se mettent à consommer aussi le riz, découvrant que son goût légèrement acide s’accorde bien avec le poisson.C’est au XVIIᵉ siècle, à l’époque d’Edo (l’actuel Tokyo), qu’une véritable révolution se produit. Les habitants d’Edo, pressés et amateurs de nouveautés, n’ont plus le temps d’attendre la fermentation. Un chef anonyme a alors l’idée de reproduire le goût acidulé du riz fermenté… en y ajoutant du vinaigre de riz ! C’est la naissance du hayazushi, le « sushi rapide ». Plus besoin d’attendre des mois : on mélange du riz vinaigré à du poisson frais, et on peut le consommer immédiatement.De cette invention naîtront les différentes formes de sushi modernes, dont le nigirizushi — cette petite bouchée de riz surmontée d’une tranche de poisson cru — popularisé au XIXᵉ siècle à Tokyo, vendu dans la rue comme un fast-food local.Ainsi, le sushi, symbole aujourd’hui de raffinement et de fraîcheur, est né d’un besoin très pragmatique : conserver le poisson dans le riz pour éviter qu’il ne pourrisse.Autrement dit, avant d’être un art, le sushi fut une astuce — et c’est peut-être là que réside tout le génie japonais : transformer une contrainte en tradition millénaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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