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Choses à Savoir - Culture générale

Choses à Savoir
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  • Pourquoi le sac plastique est-il d'intention écologique ?
    L’image du sac plastique est aujourd’hui fortement associée à la pollution, aux océans étouffés par les déchets, et à la consommation de masse. Pourtant, l’invention du sac plastique partait d’une intention écologique. Son créateur, Sten Gustaf Thulin, un ingénieur suédois, l’a conçu dans les années 1950 avec un tout autre objectif : protéger l’environnement.Une alternative aux sacs en papierÀ l’époque, les sacs les plus utilisés étaient en papier kraft, fabriqués à partir de pâte de bois. Leur production nécessitait l’abattage massif d’arbres, un processus énergivore qui participait à la déforestation. Thulin, travaillant pour l’entreprise Celloplast, cherchait donc une solution plus durable, réutilisable et moins gourmande en ressources naturelles.Son idée : créer un sac en polyéthylène, un plastique léger, solide, étanche et capable de supporter des charges importantes. En 1965, il met au point un procédé de fabrication qui permet de produire ces sacs de manière industrielle. Le sac plastique moderne est né.Conçu pour être réutiliséContrairement à son usage actuel, le sac plastique de Thulin n’était pas censé être jetable. Il était pensé comme un objet réutilisable des centaines de fois, plus résistant et moins encombrant que le papier. Dans une interview donnée bien plus tard, son fils affirmera que son père aurait été horrifié de voir son invention utilisée comme un produit à usage unique.L’empreinte écologique d’un sac plastique, à condition qu’il soit utilisé plusieurs fois, est en effet inférieure à celle d’un sac en papier ou en coton, selon certaines études (notamment une analyse comparative de l'Agence danoise de protection de l'environnement en 2018). Le problème n’est donc pas le sac en lui-même… mais la manière dont on l’a utilisé.De l’écologie à la catastropheLe succès du sac plastique dans les années 70-80 a été fulgurant. Léger, peu coûteux à produire, il a envahi supermarchés et commerces. Mais au lieu d’être réutilisé, il est devenu un produit jetable, souvent utilisé quelques minutes avant de finir dans les déchets… ou dans la nature.Résultat : une pollution mondiale, des milliards de sacs plastiques flottant dans les océans, menaçant la faune marine et mettant des centaines d’années à se décomposer.En résuméSten Gustaf Thulin a inventé le sac plastique avec l’idée de protéger les forêts et d’encourager la réutilisation. Son invention a été dévoyée par un modèle de consommation rapide et jetable. Un rappel que même les bonnes idées peuvent mal tourner si l’usage en est détourné. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:41
  • Pourquoi la filouterie peut-elle vous mener en prison ?
    Dans le langage courant, la filouterie désigne un comportement malhonnête, mais souvent rusé, discret, sans violence. Il s’agit de tromper autrui pour obtenir un avantage, sans utiliser la force, mais en abusant de sa confiance ou en profitant d’une situation. Le mot est dérivé du terme « filou », qui évoque un voleur habile et astucieux, plutôt qu’un criminel brutal.On emploie volontiers le mot « filouterie » avec une nuance ironique ou légère, pour parler d’un petit tour de passe-passe ou d’un acte de malice, comme partir discrètement d’un restaurant sans payer, ou mentir sur son âge pour bénéficier d’un tarif réduit. Mais dans certaines circonstances, cette ruse peut devenir un véritable délit aux yeux de la loi.La filouterie en droit françaisEn droit pénal français, la filouterie est une infraction spécifique, qui consiste à obtenir un bien ou un service en connaissance de cause, sans intention de payer, tout en dissimulant cette intention. Autrement dit, c’est un vol par dissimulation, sans effraction ni menace.Le Code pénal ne contient pas de rubrique "filouterie" à proprement parler, mais ce type d’infraction est réprimé sous différentes formes, notamment dans les cas suivants :Filouterie d’hôtel : s’installer dans un établissement hôtelier en sachant qu’on ne paiera pas, puis partir sans régler.Filouterie de restaurant : consommer un repas tout en prévoyant de fuir sans payer.Filouterie de carburant : faire le plein à une station-service et prendre la fuite sans passage en caisse.Filouterie de transport : monter dans un train, taxi ou avion sans billet, en cachant volontairement son intention.Ces faits peuvent être poursuivis au titre de l’escroquerie (article 313-1 du Code pénal), ou de l’abus de confiance, selon les circonstances.Sanctions et peines encouruesLa filouterie peut être punie de peines allant jusqu’à :5 ans d’emprisonnement,Et 375 000 euros d’amende, en cas d’escroquerie caractérisée.Pour des faits mineurs (comme une addition impayée ou un plein de carburant frauduleux), les peines sont souvent réduites, mais peuvent tout de même inclure :Une amende (souvent entre 150 et 1500 euros),Un stage de citoyenneté,Des travaux d’intérêt général,Et en cas de récidive, un passage au tribunal correctionnel.Si la filouterie fait parfois sourire dans le langage courant, elle est, juridiquement, un acte répréhensible assimilé à de la fraude ou du vol par ruse. Et à ce titre, elle peut entraîner de vraies sanctions pénales. La malice n’est pas toujours sans conséquence… Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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  • Pourquoi la Birmanie a-t-elle changé de nom ?
    La Birmanie a officiellement changé de nom pour devenir le Myanmar en 1989, une décision qui, au-delà de la simple terminologie, est profondément politique, historique et symbolique.Un changement imposé par la junte militaireC’est la junte militaire au pouvoir depuis le coup d’État de 1988 qui a décidé de ce changement. L’année suivante, elle a modifié plusieurs noms de lieux à consonance coloniale ou étrangère, dans une volonté affichée de rompre avec l’héritage du passé colonial britannique et de marquer une nouvelle ère. Ainsi, Burma en anglais est devenu Myanmar, Rangoon est devenu Yangon, et ainsi de suite.Que signifient « Birmanie » et « Myanmar » ?Les deux noms font en réalité référence au même peuple majoritaire, les Birmans (ou Bamars). "Myanmar" est la forme plus formelle et littéraire du mot "Birmanie", qui est lui-même dérivé de "Bamar", la prononciation plus familière. Autrement dit, il ne s’agit pas d’un changement radical de sens, mais plutôt d’une variation linguistique — comparable à dire « France » au lieu de « République française ».Cependant, pour les autorités militaires, « Myanmar » était jugé plus neutre et inclusif, car « Birmanie » pouvait sembler ne désigner que le peuple bamar, alors que le pays compte plus de 135 groupes ethniques. En ce sens, le changement visait aussi à affirmer une unité nationale, même si cette unité reste très contestée dans les faits.Une reconnaissance internationale partielleLe changement de nom a été reconnu par plusieurs pays et par l’ONU, mais pas par tous. Les États-Unis et le Royaume-Uni, par exemple, ont longtemps refusé d’utiliser le terme « Myanmar » car ils ne reconnaissaient pas la légitimité du régime militaire à l’origine de cette décision. Pour eux, continuer à dire « Birmanie » était un acte politique, un moyen de ne pas cautionner le pouvoir en place.Aujourd’hui encore, le double usage subsiste : on dit souvent « Birmanie (Myanmar) » ou inversement, notamment dans les médias ou les documents officiels internationaux.En résuméLe changement de nom de Birmanie en Myanmar n’est pas un simple ajustement linguistique. Il s’inscrit dans une logique de rupture avec le passé colonial, de reconquête identitaire, mais aussi de légitimation d’un pouvoir militaire contesté. Ce nom continue de porter une charge politique forte, reflet d’un pays complexe, à l’histoire tourmentée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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  • Pourquoi le nom de Caligula évoque-t-il des orgies sexuelles ?
    Quand on pense à Caligula, on imagine un empereur dément, livré à toutes les extravagances sexuelles, organisant d’interminables banquets de débauche. Son nom est devenu synonyme d’orgie, de folie, de décadence. Mais cette image est-elle historiquement fondée, ou relève-t-elle en partie du fantasme collectif ?Caligula, né Gaius Julius Caesar Augustus Germanicus, accède au trône impérial en l’an 37 après J.-C., à seulement 24 ans. D’abord très populaire, son règne vire rapidement au cauchemar. Peu après son arrivée au pouvoir, il contracte une grave maladie. À partir de ce moment-là, selon plusieurs sources, son comportement devient instable, imprévisible, parfois même cruel.Il est probable que Caligula ait souffert de troubles mentaux, peut-être liés à une encéphalite ou une forme sévère d'épilepsie. Ce dérèglement aurait pu exacerber des comportements extrêmes : impulsivité, violences, dérives sexuelles… Les historiens modernes s’interrogent sur l’origine médicale de sa conduite. Dans ce contexte, ses excès sexuels — réels ou exagérés — pourraient relever de troubles psychiques autant que d’une volonté de dominer ou de choquer.Les orgies romaines, au sens où on l’entend aujourd’hui — des fêtes sexuelles débridées —, sont souvent exagérées par les sources anciennes, notamment Suétone et Dion Cassius, deux historiens aux récits très colorés… mais aussi très critiques envers les empereurs qu’ils dépeignent, surtout ceux qui ont été renversés ou assassinés.Dans le cas de Caligula, ces auteurs rapportent qu’il aurait :Transformé son palais en maison de plaisir,Commis l’inceste avec ses sœurs, en particulier Drusilla,Forcé les femmes de sénateurs à coucher avec lui,Organisé des banquets mêlant vin, nourriture et orgies sexuelles.Mais attention : ces récits relèvent en partie de ce qu’on appelle la « légende noire » impériale. Après son assassinat en 41, à peine quatre ans après son accession au trône, son image est volontairement salie pour justifier son élimination et la transition de pouvoir. Décrire un empereur comme un monstre sexuel et politique permet de rassurer l’opinion romaine… et de mieux valoriser son successeur.Ce portrait sulfureux sera entretenu pendant des siècles. Littérature, théâtre et surtout cinéma — comme le film controversé Caligula (1979) — renforcent cette image d’un tyran obsédé par la chair. Mais derrière cette figure mythifiée, la réalité historique est sans doute plus nuancée.Caligula fascine encore parce qu’il incarne la frontière fragile entre pouvoir absolu, folie et fantasme collectif. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:55
  • Est-il possible de devenir citoyen du Vatican ?
    Peut-on devenir citoyen du Vatican comme on devient citoyen d’un autre pays ? La réponse est oui… mais c’est extrêmement rare. Car la citoyenneté vaticane est bien particulière : elle n’est ni automatique, ni accessible sur demande classique, comme par mariage ou naturalisation. Elle est fonctionnelle, c’est-à-dire qu’elle dépend uniquement du rôle que vous occupez au sein du Vatican.Un État minuscule, une citoyenneté exceptionnelleLe Vatican est le plus petit État au monde, à la fois en superficie (environ 44 hectares) et en population (environ 800 habitants). Mais parmi ces habitants, seuls 500 à 600 sont réellement citoyens vaticans. Et cette citoyenneté n’est pas un droit de naissance : elle est accordée uniquement en lien avec un service ou une fonction dans l’État.Qui peut devenir citoyen du Vatican ?La citoyenneté vaticane est régie par la Loi fondamentale du Vatican (notamment la version de 2001). Elle peut être attribuée à :Les cardinaux résidant au Vatican ou à Rome : ils obtiennent la citoyenneté de plein droit.Les membres du clergé affectés à la Curie romaine (l'administration du Vatican) ou à des représentations diplomatiques du Saint-Siège.Les membres de la Garde suisse, célèbres pour leur uniforme coloré : ces gardes, tous suisses de nationalité, deviennent citoyens du Vatican pendant la durée de leur service.Certains laïcs, hommes ou femmes, travaillant au Vatican et occupant des postes essentiels, peuvent aussi recevoir la citoyenneté, mais toujours de manière temporaire et fonctionnelle.Une citoyenneté temporaireDès que la fonction ou le poste occupé prend fin, la citoyenneté est automatiquement retirée. Toutefois, pour éviter que certains anciens citoyens se retrouvent apatrides, un accord avec l’Italie stipule qu’ils redeviennent citoyens italiens dès la perte de leur statut vatican.Et les enfants dans tout ça ?Les enfants de citoyens vaticans peuvent eux aussi obtenir cette citoyenneté, mais elle n’est pas permanente. Elle est généralement maintenue tant qu’ils vivent avec leurs parents au Vatican. En grandissant ou en quittant le territoire, ils perdent ce statut.En résuméDevenir citoyen du Vatican n’est pas un rêve accessible à tous. Il faut occuper une fonction spécifique au sein de l’État pontifical. Pas de naturalisation, pas de demande spontanée, pas de visa longue durée. La citoyenneté y est une distinction fonctionnelle et temporaire, reflet d’un État unique au monde, à la croisée du spirituel et du politique. Un véritable cas à part dans le droit international. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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