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Santé-vous mieux!

Dre Èvelyne Bourdua-Roy et Sophie Rolland, neuroscientifique
Santé-vous mieux!
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  • E97 : Qu' est-ce que la médecine fonctionnelle
    Nous recevons Dre Anne-Isabelle Dionne, médecin de famille certifiée en médecine fonctionnelle. Dre Dionne explique que cette approche se distingue de la médecine conventionnelle en visant à traiter la cause profonde des maladies plutôt que seulement les symptômes, en adoptant une démarche globale et personnalisée. La médecine fonctionnelle intègre des stratégies non-médicamenteuses, notamment l’alimentation, l’activité physique, le sommeil et le bien-être psychologique, pour améliorer la santé à long terme. Dre Dionne, forte de son expérience en soins intensifs, a choisi cette voie pour offrir une prise en charge préventive, accessible via la télémédecine à une clientèle variée. L’épisode définit la médecine fonctionnelle, évoque ses principes fondamentaux, ses différences avec les approches classiques, et clarifie ce qu’elle n’est pas. Les intervenantes insistent sur la nécessité d’attendre des suivis centrés sur la compréhension des causes et non la simple suppression des symptômes. Elles abordent également les formations disponibles. L’épisode présente des données probantes soutenant cette pratique, comme celles publiées dans le JAMA. Les messages clés de l’épisode sont : 1. La médecine fonctionnelle privilégie une approche globale et personnalisée pour identifier et traiter la cause profonde des troubles de santé, plutôt que de simplement soulager les symptômes.couper intervention d’Èvelyne ici2. Adopter des habitudes de vie saines, comme une alimentation équilibrée, la gestion du stress, le sommeil, et l’activité physique, peut aider à prévenir de nombreuses maladies chroniques et améliorer durablement votre santé.3. Prendre soin de sa santé ne nécessite pas toujours des traitements complexes : de petits changements quotidiens, appliqués avec intention, peuvent avoir un impact significatif sur votre bien-être et votre longévité.Si vous désirez prendre rendez-vous avec Dre Anne-Isabelle Dionne, pour une rencontre en personne à St-Bruno-de-Montarville ou en télémédecine de partout au Québec : https://www.clinique-cmie.com/fr/medecine-dexpertise/clinique-de-medecine-fonctionnelle-2/Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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    43:00
  • E96 : L'environnement obésogène, la véritable raison pour laquelle nous prenons du poids
    L’environnement moderne, qualifié d’obésogène, joue un rôle clé dans l’épidémie d’obésité. Contrairement à la croyance que la prise de poids est simplement une question de volonté, les données montrent que l’obésité résulte principalement d’un environnement social, culturel et alimentaire qui favorise la surcharge pondérale. Historiquement, jusqu’aux années 1970, la majorité des personnes avaient un mode de vie beaucoup plus actif avec peu d’aliments ultra-transformés et des portions modérées. Aujourd’hui, la consommation caloriques a plus que doublé, en raison de portions énormes, de la disponibilité constante d’aliments riches en calories, et de la prédominance des produits ultra-transformés, riches en graisses, sucres et additifs. Les régions des États-Unis illustrent parfaitement cette influence environnementale : par exemple, le sud-est avec ses régimes riches en friture et en boissons sucrées affiche des taux d’obésité très élevés, alors que la Californie, privilégiant une alimentation locale et peu transformée, enregistre des taux bien plus faibles. La modélisation sociale et l’effet groupe jouent aussi un rôle majeur. Des études montrent que l’obésité peut se propager comme une maladie contagieuse, par imitation ou influence des comportements des proches. La perception selon laquelle l’obésité dépend uniquement du contrôle individuel est une erreur. La société, la disponibilité de produits ultra-transformés, et les normes sociales façonnent nos habitudes. L’augmentation de la fréquence des repas quotidiens, la consommation de snacks, et la publicité pour des aliments pauvres en nutriments contribuent à cette crise. La dépendance alimentaire et la commercialisation de produits peu sains exacerbent la situation, notamment chez les jeunes, avec plus d’enfants obèses que sous-alimentés à l’échelle mondiale. Pour lutter contre ce problème systémique, il faut agir sur l’environnement social et alimentaire, en construisant des communautés solidaires et en modifiant les normes sociales. S’entourer de personnes partageant des objectifs sains, participer à des groupes ou des programmes comme Transforma ou Notre Espace Membre permet de renforcer la motivation. La clef réside donc dans la reconnaissance du rôle majeur de l’environnement pour adopter des habitudes durables et préserver la santé à long terme.Les messages clés de l’épisode sont : L’obésité ne repose pas uniquement sur la volonté individuelle, mais est largement influencée par l’environnement social, culturel et alimentaire. Les normes sociales, la disponibilité des aliments ultra-transformés et les habitudes sociales ont un impact majeur sur nos comportements alimentaires et notre poids. L'effet social fonctionne aussi dans le sens positif : s’entourer d’un groupe motivé et solidaire facilite la mise en place de comportements sains durables. Pour changer ses habitudes et maintenir un mode de vie sain, il est essentiel de prendre conscience de l’impact de l’environnement et de favoriser les liens avec des personnes partageant vos objectifs.Transforma : www.transforma.fit Notre Espace membre : https://plateforme.solutions-sante.ca/subscription/notre-espace-membreHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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    34:43
  • E95 : Les mythes tenaces sur l'alimentation faible en glucides
    L’épisode 95 aborde la réduction thérapeutique des glucides, en clarifiant les mythes et en présentant des données scientifiques solides. Aujourd’hui, cette approche, notamment l’alimentation faible en glucides et cétogène, est reconnue par d’importants organismes comme l’American Diabetes Association ou Diabetes Canada, comme option valable pour gérer le diabète de type 2 et d’autres maladies métaboliques.Les études cliniques montrent que ces bénéfices sont reproductibles, durables, avec peu d’effets secondaires transitoires comme la « keto flu », facilement gérables par une bonne hydratation et une supplémentation en électrolytes.Un mythe courant est que l’organisme a besoin de glucides, mais la physiologie montre que le corps peut produire tout le glucose nécessaire par gluconéogenèse, s’appuyant sur les protéines, les graisses et d’autres substrats. La consommation de glucides n’est donc pas indispensable, sauf pour certaines cellules spécifiques, comme les globules rouges, mais cela ne justifie pas une consommation systématique.L’alimentation faible en glucides est aussi flexible : elle ne nécessite pas forcément beaucoup de viande, est adaptée à différents budgets, et peut s’intégrer dans un régime méditerranéen ou végétal. De plus, cette approche n’est pas opposée à la santé environnementale ou au bien-être animal : la question du impact écologique de la viande, notamment bovine, est souvent surévaluée et dépend de l’élevage et des pratiques agricoles.Sur le plan médical, plusieurs études montrent que cette alimentation n’est pas uniquement temporaire ou restrictrice. Elle favorise la satiété grâce à la richesse en protéines et graisses, facilite la stabilité glycémique, limite la prise de poids, et permet souvent de réduire ou arrêter certains médicaments, notamment dans le cas du diabète. Elle ne présente pas de risques majeurs pour le rein ou la thyroïde chez les personnes en bonne santé, à condition qu’elle soit bien équilibrée.Enfin, la réduction des glucides ne signifie pas déséquilibre alimentaire : une alimentation faible en glucides bien formulée inclut légumes, protéines de qualité, bonnes graisses et micronutriments, souvent plus riche en certains nutriments essentiels que les régimes classiques. Elle apparaît comme une option durable, efficace, soutenue par la recherche, à intégrer dans une approche personnalisée du traitement ou de la prévention des maladies chroniques.En résumé, la réduction thérapeutique des glucides est une stratégie à considérer sérieusement, sans dogmatisme, pour améliorer la santé métabolique et réduire la prévalence des pathologies liées au mode de vie.Les messages clés : Les alimentations pauvres en glucides sont désormais reconnues comme des outils thérapeutiques valides pour gérer plusieurs maladies chroniques liées au style de vie.  Les effets secondaires transitoires sont généralement bénins, gérables par une bonne préparation. Les glucides ne sont pas essentiels au fonctionnement de l’organisme.L’alimentation faible en glucides peut être durable, rassasiante, nutritive et permettre une amélioration significative des marqueurs de santé cardiométaboliques. Webinaire Santé Méta : https://premium.nouvelle-page-sante.com/npaesme004-replay-live/index.html?source=NPA737830001Transforma : programme complet de perte de poids avec app, entraînements et méditations ~777$CADSanté Méta : programme simplifié pour optimiser la santé métabolique ~170 eurosHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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    50:50
  • E94 : Pourquoi le sucre nous fait manger plus
    L’épisode explore pourquoi les aliments à indice glycémique élevé, riches en sucres ou en glucides rapides comme les céréales sucrées, le pain blanc ou le riz blanc, favorisent la faim et la suralimentation. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, un repas de même valeur calorique peut avoir des effets très différents selon l’indice glycémique des aliments qui le composent. Ex : un déjeuner à IG élevé entraîne une augmentation de 81 % de la consommation calorique plus tard dans la journée par rapport à un déjeuner à IG faible.Au Québec, les déjeuners sont souvent composés de pain, bagels, céréales sucrées, gruau ou muffins, des aliments qui élèvent rapidement la glycémie. Cette habitude contraste avec d’autres pays où le déjeuner n’est pas un repas distinct et peut être identique aux repas principaux. Les croyances anciennes selon lesquelles les œufs augmentent le cholestérol ont contribué à marginaliser les repas protéinés le matin, alors qu’en réalité ils procurent une meilleure satiété.L’indice glycémique (IG) classe les aliments selon leur capacité à élever la glycémie : élevé pour le pain blanc ou les pommes de terre, faible pour les légumes verts, lentilles ou petits fruits. Toutefois, l’IG ne dit pas tout, car il ignore la charge glucidique. Une tasse de riz blanc (IG élevé) et une tasse d’avoine à cuisson lente (IG faible) contiennent toutes deux une trentaine de grammes de glucides nets, ce qui entraîne une sécrétion d’insuline similaire. Ainsi, au-delà de l’IG, la quantité totale de glucides et l’effet sur l’insuline sont essentiels pour comprendre l’impact métabolique.Une étude pionnière menée en 1999 par David Ludwig sur des adolescents obèses a montré que, malgré des repas isocaloriques, ceux à IG élevé provoquaient une hausse massive de l’insuline, une chute du glucagon et un retour rapide de la faim. Les participants consommaient 81 % de calories supplémentaires après un petit déjeuner à IG élevé, et 53 % de plus qu’après un déjeuner à IG moyen. Ces repas réduisaient aussi la disponibilité des acides gras circulants, privant le corps d’une source d’énergie alternative, et augmentaient les signaux de faim mesurés subjectivement. L’effet global de la glycémie expliquait plus de la moitié de la variabilité de l’apport calorique ultérieur.Le mécanisme est clair : absorption rapide du glucose → pic d’insuline → chute rapide de la glycémie → état perçu de déficit énergétique → activation d’hormones contre-régulatrices (adrénaline, hormone de croissance) → faim accrue et risque de suralimentation. Cela explique pourquoi les régimes faibles en gras, riches en glucides transformés, ont échoué à enrayer l’obésité.Le message central est que toutes les calories ne sont pas équivalentes : 400 cal. de gruau sucré n’agissent pas comme 400 cal. d’omelette. Pour maintenir la satiété et réduire les risques de suralimentation, il est préférable de privilégier des repas à IG bas et faibles en glucides. Les auteurs rappellent aussi l’importance de sensibiliser les enfants à des déjeuners non sucrés et proposent des alternatives comme l’omelette, le yogourt grec nature avec noix, un smoothie protéiné ou un pudding de chia.Les messages clés : L’indice glycémique permet de savoir comment un aliment va affecter la glycémie. C’est un outil utile mais incomplet.La teneur en glucides des aliments, peu importe leur indice glycémique, est tout aussi importante car c’est elle qui va déterminer la quantité totale d’insuline qui sera sécrétée. L’insuline est l’hormone maîtresse du stockage des graisses. Manger un déjeuner à indice glycémique élevé peut donner faim plus rapidement en matinée et peut nous faire consommer beaucoup plus de calories pendant le reste de la journée. 
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    23:38
  • Épisode 89 : Pourquoi avons-nous faim, partie 1
    Aujourd’hui, nous parlons de la faim et de ce que les signaux de faim indiquent réellement. La faim est un puissant stimulus biologique de survie, mais de nos jours, elle peut aussi se dérégler et entraîner la prise de poids et la dysfonction métabolique, et ça, c’est nouveau dans l’histoire de l’humanité.  Avant d’aller plus loin, nous aimerions vous mentionner que les livres Nourrir son cerveau soigner son mental de la psychiatre Georgia Ede, Les muscles votre plus grande force vitale de la Dre Gabrielle Lyon, et Résistance à l’insuline de Benjamin Bikman sont maintenant disponibles dans notre boutique en ligne accessible sur cuisinemed.com. Ce sont des livres fan-tas-tiques pour mieux comprendre la santé mentale en lien avec le métabolisme, l’importance de la masse musculaire, et la résistance à l’insuline. Ces livres ont été traduits en français par les éditions Thierry Souccar.  Sophie raconte son histoire de diète au tilapia.  Jusqu’à tout récemment, les deux principaux outils dont nous disposions pour traiter le surpoids étaient les régimes hypocaloriques et la chirurgie bariatrique. Maintenant, nous comprenons mieux. Les trois « pourquoi » de la perte de poids4 faims à comprendre : La faim homéostatiqueLa faim hédoniqueLa faim émotionnelle La faim conditionnéeDans la partie 2, à l'épisode 90, nous parlerons des hormones qui régulent la faim homéostatique et de trucs et astuces qu'on peut essayer pour les déjouer.     Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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    25:28

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About Santé-vous mieux!

Bienvenue à Santé-vous mieux, le podcast qui vous aide à améliorer votre santé et à perdre du poids, une astuce à la fois!  Chaque semaine, nous parlerons pendant environ 30  minutes d’un sujet qui a un lien avec la santé métabolique ou la perte de poids. À la fin de chaque épisode, nous vous donnerons une astuce simple à essayer pour vous aider à atteindre vos objectifs. Notre mission est de vous donner les informations scientifiques et cliniques les plus utiles afin de vous outiller pour que vous puissiez améliorer votre santé, un épisode à la fois.   Vos hôtes sont Dre Èvelyne Bourdua-Roy (https://bourdua-roy.com/), médecin de famille au Québec certifiée en médecine de l’obésité (American Board of Obesity Medicine), et Sophie Rolland (https://sophierolland.ca/) , neuroscientifique et candidate à la maîtrise en nutrition humaine fondamentale et appliquée (Université Laval).   Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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